Pour Tron ce n’est plus le pied
Curieux concours de circonstance l’affaire Georges Tron est apparue en même temps que l’affaire DSK. Pour éviter le mélange des genres le gouvernement a accepté le 29 mai la démission de secrétaire d’État à la fonction publique. Souhaitant conserver sa mairie de Draveil, vendredi 17 juin au soir Georges Tron s’est normalement présenté pour animer un conseil municipal. Mais voilà, le maire était attendu de pied ferme. La conseillère municipale du Modem, Fabienne Sorolla, a mis les pieds dans le plat et a fomenté une “pied-pride” avec le soutien du collectif Draveil Village, demandant tout simplement une mise à pied du maire. Deux pancartes orange avec des empreintes de pieds ont été déployées, et les antis et pros Tron se sont affrontés. Pour Georges Tron rien ne va plus, ce n’est plus deux mais trois accusatrices à ce jour. Une perquisition a eu lieu à la mairie, et l’ancien secrétaire d’État vient d’être placé en garde à vue lundi soir dans les locaux de la police judiciaire de Versailles. Tout compte fait, il s’avère que la pratique de la réflexologie ne soit pas franchement le pied pour Georges Tron.
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