Pour DSK, la meilleure défense n’est-elle pas l’attaque ?
Certes il y a de l’acharnement médiatique, mais il faut dire que l’homme durant ces dernières années a prêté le flanc en toute impunité et que l’heure est au casseroles dorées. Il y a matière à faire quelques articles croustillants ce qui émoustille les unes des hebdos aux quotidiens et la colore en rose, changeant un peu de la grisaille de notre crise. Après avoir raconté combien il déprimait Place des Vosges, voilà que l’affaire du Carlton relance l’intérêt sur un homme qui menait une vie privée digne d’une saga politico-érotique. Les médias mènent leur propre enquête, ce qui est logique, ce qui l’est moins c’est le déballage de ce qui relève de l’enquête, et des fuites qui sont institutionnalisées au niveau de la Police ou de la Justice, mais à ce niveau là, nous sommes bien au delà du complot. Dans la logique qui veut que la meilleure défense c’est l’attaque, le couple a décidé de passer à la phase B . “Nous poursuivront ceux qui outre passent la limite entre la vie publique et vie privée”, déclare Henri Leclerc un avocat de DSK. Si celui qui se présentait comme le champion du PS voulait un peu de repos en rentrant chez lui, c’est plutôt raté. Ses frasques que certains n’hésitent pas à comparer à celle de la IV République ne font plus recette si ce n’est pour vendre un peu plus de papier. A quand les excuses publiques et les cures de désintoxication pour addictes du sexe. Vive le modèle anglo saxon ça nous manquait !
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