Nouveau sursis pour la Grèce et l’Euro
Ce nouveau plan sur la dette, dans le cadre du sauvetage de l’Euro obtenu aux forceps durant la nuit du mercredi 26 ou jeudi 27 octobre, semble avoir été salué favorablement par les milieux financiers, mais jusqu’à quand ? Comme toujours les effets de manche et les petites phrases qui se veulent rassurantes suivent ces marathons financiers, à l’instar d’Angela Merckel qui déclare que la zone euro a été “à la hauteur des attentes”, ce qui en soit ne veut pas dire grand chose. Il est certain qu’il y a à peine quelques jours, rien n’allait plus et le moteur franco-allemand avait des ratés plutôt inquiétantes. Tout le monde parle d’accord salvateur, très important, mais que tout reste à faire ou presque, ce qui en soit n’est pas franchement rassurant. Mais il fallait avant tout décider comment les 17 membres allaient régler le problème grec,talon d’Achille de la zone euro. Comme à l’accoutumé, un nouvel arsenal financier a été mis en place pour sauver la Grèce de la faillite annoncée, que l’on nomme pudiquement défaut de paiement. Pour Papandreou, le premier ministre grec, une “nouvelle ère” s’est ouverte pour la Grèce, qui révèle “Nous avions à négocier une question de survie” pour le pays. Cette nouvelle perfusion ne sera pas sans une étroite surveillance de la mise en oeuvre des réformes réclamées au pays déjà depuis deux ans. Ces menaces, déjà perçues par la rue, finiront-elles par l’embraser définitivement?
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