Mobilisation générale
Les syndicats fourbissent leurs armes, ils espèrent faire mieux que le 7 septembre. Ce serait une manière pour eux de transformer l’essai. Il faut tout de même savoir que d’après un sondage BVA, encore un, pour l’humanité, 68% des français seraient favorable à cette journée revendicative. Qu’en sera-t-il dans la rue maintenant ? Si 45% des enseignants ont déclaré leur intention de cesser le travail faut il encore que les gens se mobilisent partout et descendent en masse dans la rue pour affirmer haut et fort leur détermination, mais là est le vrai challenge, être visible. Il faut savoir que déjà le pouvoir minimise ceux qui battent le pavé, alors rester chez soi certes mais là ils paraissent transparents totalement. Le 7 septembre les 2,7 millions n’étaient plus pour le ministère de l’intérieur qu’à peine 1,12 million. C’est la guerre des chiffres, des statistiques, des sondages, à la fin le gouvernement campe sur ses positions, fait le gros dos et attend comme d’habitude que la bourrasque passe. Une bonne opération serait que la jeunesse première concernée se bouge vraiment. Mais voilà pas de cocorico chez les syndicaliste on affiche plutôt un optimisme prudent si l’on veut en croire Nadine Pringent l’une des dirigeante de la CGT qui déclare :”Nous sommes plutôt confiants”. Ce plutôt là pèse lourd dans la détermination et l’enthousiasme. Ce soir à nouveau nous aurons droits à une nouvelle querelle de chiffres à la tombée des drapeaux et des banderoles. Qu’en sera-t-il de la prise en compte de cette mobilisation? Très ou trop prévisible, c’est bien pour cela qu’il faut se montrer, l’espoir fait vivre.