Mascarade d’élections en Birmanie
Alors que la Chine considère cette élection comme une avancée, Washington, Paris, Londres, Tokyo ou Bruxelles ont dénoncé cette mascarade d’élection. Déjà la Junte au pouvoir s’est attribuée 25% des sièges qui seront militaires. Le Dr Than Nyein, président de la Force démocratique nationale (NDF) évoque des tricheries. Du reste ces dernières peuvent se faire sans aucun contrôle puisque tous les observateurs étrangers ont été interdits. “La stratégie générale était de tout verrouiller avant même d’organiser les élections”, estime Donna Guest, d’Amnesty International. C’est ainsi que Mme Suu Kyi a été totalement isolée, en résidence surveillée depuis 2003 et que son parti le LND, Ligue Nationale pour la démocratie a été dissous. Rappelons tout de même pour mémoire que le dernier scrutin a eu lieu en 1990 et qu’il fut remporté par leader de la LND. Cet dernière n’a jamais pu accéder au pouvoir et c’est Than Shwe le général tyran qui à la tête de la Junte militaire gouverne sans partage. Le terme de sa dernière peine en résidence surveillée de la prix Nobel de la paix, arrive à terme le 13 novembre, il est fort à parier que sa libération ne précédera pas le résultat des élections qui devraient être rendu public pas avant une dizaine de jours.
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