Marie NDiaye, les Goncourt sensibles à la puissance de ses femmes
Trois femmes puissantes, publié par Gallimard, l’a emporté dès le premier tout de scrutin, ce qui avait été également le cas lorsque le jury Fémina avait couronné son Rosie Carpe. Dans son dernier livre, Marie NDiaye raconte des histoires d’exil, de frontières, de solitudes brassées dans une pâte humaine originale. Bernard Pivot a reconnu que “L’adhésion du jury s’est faite presque naturellement sur son écriture. Sur le style. Sur la richesse de vocabulaire C’est intitulé Trois femmes puissantes, mais cela aurait pu être plus négativement : Trois hommes détestables!(…)” Ce qu’à confirmé Françoise Chandernagor : “Des quatre, son roman était le plus puissant! Sans mauvais jeu de mot.(…)”. Elle a par ailleurs souligné que par le passé, les Goncourt avaient souvent étaient “machistes”. Belle affaire aussi pour son éditeur, Antoine Gallimard, qui confiait que, depuis 2005, les livres de Marie NDiaye se vendaient en moyenne à 200 000 exemplaires. Ce dernier livre est déjà à 120 000 et il vient de commander une réimpression de 200 000 exemplaires. Marie NDiaye est en passe de devenir une des femmes les plus puissante de la littérature française.
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