Maggie a enfin trouvé sa maîtresse…
Quant on vous apprend les derniers jours ou le décès de quelqu’un, on est pas habitué à tirer sur l”ambulance mais dans ce cas on a une furieuse envie de tirer sur le corbillard. La bien séance mêlée à la langue de bois veut que les nécrologies aient tendance à encenser la ou le mort. Ce réflexe, très judéo-chrétien pour ne pas dire crétin, veut qu’il faille absoudre la personnalité, au terme de sa vie. Trop facile d’entre victime d’amnésie, face à un cercueil. Les animosités, qu’on fait naître certains politiques se comportant comme des ordures en abusant de leur pouvoir, ont la vie dure. Les dictateurs se souvent des procès que l’on a pas eu le temps de leur intenter. Pourtant certains d’entre eux, ces dernières années, ont fini par où ils avaient pêché, la violence. Maia la violence verbale est elle réprimée au même titre ?. Mme Tatcher osait tout, alors pourquoi s’en priver? Renaud avait fait une chanson fort bien sentie sur Magaret Tatcher de son vivant. Dans Miss Maggie, tous les couplets se terminent par : “A part peut être Mme Tatcher…ou, A part bien sûr Mme Tatcher… ” et il concluait par une merveilleuse chute jouissive pour tous les mineurs anglais qui n’ont pas pu l’oublier :
“Moi je me changerai en chien si je peux rester sur la Terre
Et comme réverbère quotidien
Je m´offrirai Madame Thatcher”
Voilà qui est fait. Comme le disait Brassens : Le temps ne fait rien à l’affaire, quand on est con, on est con…con caduc ou con débutant, petits con de la dernière averse, ou vieux con des neiges d’antan. Maggie n’a pas eu droit a des obsèques nationales et ce n’est pas dommage ! La Dame de fer n’a pas laissé que de bons souvenirs et son arrogance n’a pu être oublié. Quant à Jean-Luc Mélenchon, il est vraiment too much. Il y a peu, il pleurait Chavez et aujourd’hui il tire sur le corbillard de la Dame de fer. Dans un tweet assassin, il dit qu’elle va “découvrir en enfer ce qu’elle a fait aux mineurs gallois”. On a du mal à le blâmer même si l’on sait très bien que l’enfer est sur terre pour tous ceux qui subissent les affres du pouvoir. Avec de tels propos, nous sommes loin de la formule de Jean Yanne, à prendre au second degré, que l’on pourrait utiliser quand on vient de passer de vie à trépas :” tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil”. Franchement en ce qui concerne Mme Tatcher je pense que sans médire aucun de ces qualificatifs ne peut lui être appliqué.
Tags: Brassens, Maggie, Margaret Tatcher, Renaud