Louis-Pierre Wenes plaqué par son équipe
Didier Lombard perd son bras droit, Louis-Pierre Wenes, qui avait été recruté en 2002 et désignait pour mettre en place le plan “Next” au sein de l’entreprise en 2005. En fait, un fusible saute, mais le défaut de communication reste. Cheville dirigeante du plan de rénovation, Louis-Pierre Wenes est aussi un simple rouage d’un système initié au sommet. Le remplacer par Stéphane Richard, ancien directeur de cabinet de la ministre de l’Économie, Christine Lagarde, ne règle absolument pas le problème. C’est tout au plus une manière de créer un écran de fumée provisoire pour agir en sous-main et prévoir la suite des changements. Cette “nouvelle mode”, comme le dit si bien Didier Lombard, sorte de résistance par le suicide, n’était pas prévue dans les scenarii les plus fous de nos dirigeants. Le suicide est malheureusement une triste réalité dans bon nombre d’administrations qui vont connaître incessamment sous peu, une privatisation aussi sauvage que celle de France Télécom. Ce malaise social ne fait que commencer. La mondialisation et les guerres économiques qui en découlent tuent plus insidieusement mais tout aussi efficacement qu’une guerre traditionnelle.
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