L’intégration des Roms, une véritable patate chaude.
Le problème Rom reste crucial. Il semble n’être ni de gauche ni de droite, les deux camps se divisent sur les solutions pour tenter d’endiguer cette migration. L’approche des élections rend certainement le sujet encore plus délicat, puisqu’il est lié à la notion de sécurité, ce qui en fait un cheval de bataille pour Manuel Valls. Amnesty International dénoncent les «expulsions forcées» qui ont tendance à augmenter et certaines voix du PS s’élèvent contre ces pratiques et la stigmatisation d’une population. Si Valls dans ces déclarations indigne d’un côté, il rassure de l’autre. Du reste si certains ministres le désavouent, le gouvernement le soutient. Il est plutôt complexe de faire preuve de laxisme au moment où le front national est en pleine ascension. Manuel Valls ne cède en rien sur le dossier et persiste et déclarant «La majorité des Roms doit être reconduite à la frontière, il n’y a pas d’autre solution. (…) Nous ne sommes pas là pour accueillir ces populations.» Voilà que trois ans après avoir mis en garde le gouvernement Fillon, Bruxelles, par la voix de Viviane Reding, menace à nouveau la France d’éventuelles sanctions. Elle rappelle que les Roms comme tous les habitants européens ont le droit de circuler librement.. Beaucoup proposent comme solution, l’intégration, la ville de Lyon a été plus loin en tentant de payer pour sédentariser les Roms dans leur pays d’origine. Viviane Reding de conclure : “Il y a cinquante milliards d’euros qui sont à disposition et qui ne sont pas utilisés. Je me demande pourquoi ?” L’intégration des Roms demeure une patate chaude que l’on se passe de mains en mains sans jamais trouver de solutions.
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