Leconte est bon
Décidément Patrice Leconte ne cesse de nous étonner. Avec la rigueur d’un métronome à la Woody Allen, ce réalisateur nous offre un long métrage par an, mais jamais dans le même registre. Cette fois ci avec Une promesse, il réalise en adaptant Stefan Zweig le plus British de ces longs métrages. Comme il se définit comme très maniaque, il a apprécié le professionnalisme des acteurs outre manche.
A l’instar de Rebecca Hall qui joue la jeune épouse, l’équipe des acteurs anglais a été séduite elle aussi par ce Frenchie de 66 ans qui travaille à l’ancienne, présent derrière la caméra. Le réalisateur entre en transe à chaque sortie de film, mais il avoue que cette fois-ci il adore le film et se trouve plus flegmatique est-ce qu’il aurait gagné par cette spécialité britannique? Pour ce film en costume sentant bon le thé chaud et l’eau de rose, Leconte nous offre une une magnifique Romance avec un zeste dramatique, du bel ouvrage. De toute façon Patrice Leconte assume totalement ses choix et dit : “Je revendique, je suis parfaitement sentimental”. Voilà un beau film où ce spécialiste de la pub nous vend du sentiment, des pincements de coeur ou des larmes de bonheur à une époque où le l’on a presque honte d’être dépassé. A consommer sans modération…
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