Le sport tue, Frank Vandenbroucke avait 34 ans
La Belgique vient de perdre un des coureurs cyclistes les plus doués de sa génération, au palmarès impressionnant. Passé professionnel en 1993, il totalisait 54 victoires, notamment le Grand Prix Ouest-France en 1996, Paris-Nice en 1998, et surtout Liège-Bastogne-Liège en 1999. Alain Deloeuil, directeur sportif de l’équipe Cofidis a connu le coureur Belge Frank Vandenbroucke à son apogée entre 1999 et 2000, il déclare : “Frank a brûlé la vie par les deux bouts”…Après sa tentative de suicide (en 2007), il n’aurait pas fallu le lâcher”. Quand il évoque la disparition en 2004 de Marco Pantani il ajoute : “Même âge, même type de mort dans un hôtel, seul. Deux destins tragiques du cyclisme c’est certain. Mais il est trop tôt pour faire de tels parallèles”. Enfin il salue le coureur exceptionnel qu’il fut : “Il avait de la classe, de la prestance et une force irrésistible. Il était doué dans tous les compartiments”. C’est à croire que le sport de haut niveau et tout ce qu’il engendre tue à plus ou moins long terme. Ces affaires souvent liées au dopage montre oh combien l’aspect psychologique reste le talon d’Achille de ces super héros.
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15 octobre 2009 à 18:28
mort à l’insu de son plein gré !