Le père de la fécondation in vitro meurt dans son sommeil
Le biologiste britannique Robert Edwards avait obtenu le prix Nobel en 2010 à l’âge de 85 ans pour avoir permis la naissance de 4 millions d’humains grâce à une technique révolutionnaire et à ses travaux. Il avait mené ses recherches conjointement avec le gynécologue Patrick Steptoe, lui-même décédé en 1988. En effet le 25 juillet 1978 Robert Edwards a donné naissance à Louise Brown, le premier bébé éprouvette, et ouvrait ainsi la voie à une pratique qui a permis à des milliers de couples stériles d’avoir enfin un enfant. Le Prix Nobel co-pionnier de cette véritable révolution scientifique est mort le 10 avril paisiblement dans son sommeil, des suites d’une longue maladie à l’âge de 87 ans.Cette pratique sur la manipulation d’embryon humain a posé à l’époque une farouche opposition, posant de véritables problèmes éthiques. «Peu de biologistes ont eu un tel impact sur l’humanité», a déclaré mercredi Peter Braude, professeur d’obstétrique et de gynécologie au Kings College à Londres. Pour Robert Edwards père cinq fois : «Rien n’est plus précieux qu’un enfant», et il avait continué et persisté malgré le dénigrement. Nombreux sont ceux qui a ce jour doivent le pleurer et qui sans lui n’auraient pas vu le jour.
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