Hey Willy encore ce satané crabe ?
Connu du grand public pour sa version mariachi du fameux Hey Joe de Jimi Hendrix, le chanteur guitariste New Yorkais , Willy Deville, de son vrai nom William Boray, était entré dans la légende underground rock à la fin des années 1970 comme leader d’un groupe de la mouvance punk, Big Apple. Homme de la nuit, il n’a pas failli à sa réputation, en tirant sa révérence dans celle du 6 au 7 août des suites d’un cancer du pancréas. Il aurait eu 56 ans le 27 août prochain. C’est avec la sortie de l’album Miracle, produit par Mark Knopdler, leader de Dire Straits, qu’il débute une carrière solo en 1987. Willy Deville fut un musicien particulièrement inclassable, un mélange exotique doux et rude à la fois, mêlant le rythm and blues urbain des années 1950 et 1960 aux sonorités latino et portoricaine. Son ultime album Pistola est sorti en 2008, son dernier concert en France a eu lieu à la Cigale à Paris en Juillet. Gardons en mémoire, sa petite moustache à la Zorro, son visage taillé à la serpe et son corps efflanqué. Il avait ce qu’on nomme : la classe.
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