Hamont, grand désespoir!
“J’incarne physiquement le renouvellement et politiquement l’ancrage à gauche”
Il fallait déjà la sortir celle-ci! Comment peut-on incarner physiquement le renouvellement? Nous pensons que c’est une manière de dire que les autres à force d’abuser des liftings, ne ressemblent plus à rien, si ce n’est avec leur masque de cire, à des momies. Une certaine manière d’affirmer qu’il milite au sein du musée Grévin de la politique socialiste.
Mais je comprends mieux la deuxième partie de son slogan qu’il a dû emprunter au roi du café, Raffarin, qui est lui même d’une autre époque. Ce fossile de droite avait l’art de créer des slogans pour son camp, à se tordre de rire.
Ce jeunot, compte tenu de l’âge avancé de ses pairs et de ses mères, est franchement du type irrévérencieux. Il aimerait sans nul doute et peut être non sans raison, virer tout ce beau monde par-dessus le bastingage, pousser ces éléphants roses vers un cimetière bien mérité, un panthéon made in PS.
Le vote utile dit-il “profite toujours aux mêmes”. Quelle belle lapalissade! Mais ce n’est pas faux! L’archaïsme dont fait preuve le PS actuel, me rappelle un autre parti qui autrefois fut fort puissant, jusqu’à ce Mitterand, roi solaire et démocratique, l’avale tout de go en créant le front commun pas si populaire que ça. Il en fit une gauche unie, c’est à dire une marche solide pour s’élever aux instances suprêmes. Après quelques “mesurettes” quelques trahisons bien appliquées, il fit du PC, l’ handicapé que nous connaissons à ce jour. D’un parti trop rigide, il fit une marionnette de porcelaine, un automate sans voix, relégué à son extrême gauche.
Le PS actuel toujours avant-gardiste et soucieux de la discrimination positive, a nommé comme leader une femme. Une autre s’est dit, mère de la loi des 35 h, après tout pourquoi pas moi! Maintenant c’est l’heure du crêpage de chignons en règle. Le PS apparait sous nos yeux ébaubis, dans tout ce qu’il y a de plus consternant et de plus bas, une histoire de divorce.
“Hamonbeaufils”, comme aurait pu le nommer Goscinny, n’a guère de chance, à son grand désespoir de régler ou de tempérer ces Furies. Il nous reste donc le grand bazar des phrases assassines, des associations de façades, des Brutus et autre Judas .Les Harpies et les fées Carabosse, s’occupent à se faire des sourires par devant et des grimaces par derrière . Tout ce beau monde s’étripe à qui mieux mieux,face à une France lockout par une droite qui l’envoie au tapis.L’objectif et de récupérer une petite cuillère dorée en plaqué or,solde du terrible naufrage d’un paquebot sans capitaine, d’une autre ère.
Ce géant politique est promis à une funeste fin à quai, transformé en dancing pour bobos, avant son démembrement programmé. On assistera bientôt à la récupération de ses lustres, de ses miettes et de ses momies fraîchement embaumées, par des partis divers et variés. La nature a horreur du vide même en politique.
Tags: Brutus, Goscinny, Hamont, Judas, la fée Carabosse, le musée Grévin, le Panthéon, les Furies, Les Hapies, les momies, Mitterand, PC, PS, Raffarin
21 novembre 2008 à 0:35
superbe article, tellement vrai !
22 novembre 2008 à 12:26
en tous cas Marcel doit être déçu de sa défaite