Gouvernement de la dernière chance en Grèce
Antonis Samaras, 61 ans, est devenu le nouveau premier ministre de la Grèce après des élections difficiles. Il semble que le peuple Grec se soit ravisé au dernier moment en ne souhaitant pas quitter la communauté européenne et l’Euro. Le leader de la nouvelle Démocratie a déclaré : “Nous allons montrer au monde que la Grèce peut être une terre de stabilité, une nation positive.” Avec 129 députés sur 300 que compte la “Vouli”, voilà une obligation de former un bien fragile gouvernement de coalition, pour continuer à diriger un pays dont l’enfer numéro 1 est le chômage. Appliquer un plan d’austérité sera donc la feuille de route de ce nouveau gouvernement , mais Athènes souhaiterait avoir deux ans de transition pour souffler un peu. Seulement voilà, une information provenant de plusieurs rapports indiquerait que 70 000 fonctionnaires ont été embauché entre 2010 et 2011, ne se conformant pas à leur engagement de supprimer un emploi sur cinq départs à la retraite. Curiosité, au même moment on apprend qu’Antonis Samaras ne pourra pas se rendre à la réunion européenne de la fin du mois pour des raisons de santé, et avait donc choisi son ministre des finances Vassilis Rapanos pour le remplacer, mais ce dernier a lui aussi était hospitalisé d’urgence. Ce sera donc Carolos Papoulios, 83 ans, qui exerce la charge purement honorifique de président de la République, qui représentera la Grèce. Rien ne va plus, les jeux sont faits . Voilà à nouveau une Grèce bien malade, au bord de la cessation de paiement qui continue à sombrer. Une sacré épine dans le talon d’Achille d’une Europe chancelante.