Fin partielle de l’imunité berlusconienne
Le feuilleton de la chronique d’une chute annoncé de Berlusconi continue. En décembre, Silvio Berlusconi, après sa rupture avec Gianfranco Fini, son ancien allié, échappa de peu à la motion de censure au parlement. Jusqu’à ce jour, il avait fait voter une loi qui lui permettait d’évoquer ” l’empêchement légitime”, pour échapper aux procès. Des juges de Milan avaient saisi la Cour Constitutionnelle italienne. Le verdict est tombé le jeudi 13 janvier. Cette dernière a partiellement invalidé, la dite loi qui lui garantissait l’immunité, la considérant comme anticonstitutionnelle. Dorénavant, au cas pour cas, les juges pourront inculper et traduire en justice le Cavaliere, sans qu’il puisse s’y soustraire. Plus dur sera la chute aimerait-on dire ! Mais voilà, accusé de versement de pots-de-vin et de fraude fiscale, Silvio Berlusconi est toujours là et fanfaronne. Il déclare à la suite de ce nouveau revers : “Cela m’indiffère qu’il y ait ou non de nouveaux procès. Je considère ces procès absolument ridicules.” En un mot, même pas peur…