Ferrat entre définitivement au Panthéon de la chanson française
On a coutume de noter au rang des incontournables de la chanson française, Brassens, Brel, Ferré et Ferrat sans oublier Nougarot ou Gainsbourg, tous disparus, oui maintenant. Ferrat était toujours là , muré dans un silence médiatique de 35 ans, ce qui marque un homme et conserve intact un mythe. L’engagement de Jean Ferrat et son refus de s’accommoder de la grande industrie du disque a voulu qu’il quitte définitivement la scène après un passage au Palais des sports en 1972. Pour lui le salut et la résistance résidait dans la montagne ardéchoise qui lui a inspiré l’un de ses plus gros succès, faisant sienne la maxime de Florian “pour vivre heureux vivons caché”. Ce fils d’émigré juif devait la vie à des militants communistes, il ne l’oubliera jamais même s’il refuse d’être comme il le dit haut et fort : un “béni-oui-oui” du parti. Chanteur engagé, auteur interprète de plus de 200 titres, il prend définitivement place au Panthéon de la chanson française, cette fois mort pour de vrai, mais intacte dans nos souvenirs.
Tags: Caude Nougarot, Georges Brassens, Jacques Brel, Jean Ferrat, Léo Ferré, Serge Gainsbourg
15 mars 2010 à 11:44
C’est triste… il n’aura pas pu voter pour le front de gauche
15 mars 2010 à 19:45
Laurent a l’humour léger.
Pour moi, la montagne est triste aujourd’hui et Aragon ne sera plus chanté de la même manière.