En Kate pour LUI
J’ai acheté sans avoir les mains moites en toute effronterie le dernier Lui à la face du monde, quel progrès c’est à croire qu’en vieillissant on se bonifie. Il faut dire que la couv ou trônait Kate Moss m’avait interpellé.
. A 40 ans Kate Moss exhibe l’insolence de sa quarantaine flamboyante, une exclu pour Lui clame l’édito « Sympathy for the Brindille » où Frédéric Beigbeder nous en met plein la vue en disant qu’il l’a rencontrée pas moins de plein de fois. Rencontre certes mais pas avec n’importe qui et n’importe où. En Thaïlande, dans la villa d’un milliardaire russe, au mariage du directeur de la publication du magazine Lui, et il rajoute excusez du peu, « depuis je l’ai revue souvent », sic. Il parle bien entendu de cette bombe de 1,67m typiquement brithish qui nous fait crier du fond de notre maison de retraite : « A nous les petites anglaises ». L’article, « fille de couverture » à la page inconnue, nous explique que tout n’est que rencontres dans la vie, on se serait presque douté. Mais ce fut le cas pour elle et tant mieux pour nous. Kate dès ses 14 ans croise l’agent des mannequins Sarah Doukas. La « brindille va naître » et son fan club avec.
De la couverture 3e de couverture Kate habille ce 5e Lui, de sa blondeur explosive avec un corps de femme qui lui va si bien.
Je déplore une place plus que tenue réservée au dessin dans Lui, alors que Mr Beigberder pleure la disparition d’Alain Aslan, le dessinateur de pin up…Ce magazine dans sa version ancienne a fait vivre et connaître tant de talents qui meurent aujourd’hui, comme l’ami Barbe, non cité, passé à la trappe par la presse actuelle.
Mais je découvre que La Louise, la Bourgoin de la tv et du ciné fait sa page, non sans humour, cette nana aurait-elle tous les talents où connaîtrait-elle tout le monde de la nuit parisienne chébran?
Est-ce un hasard si page 68 on trouve quelques « conseils pour faire de sa garde à vue un moment agréable ». Frédéric B, se paye le luxe de témoigner et revenir sur sa nuit surréaliste au commissariat du 8e qui a priori a du mal à passer, mais on peut comprendre. Page 72 c’est au tour du frangin Charles qui se commet en politique…Lui serait-il une affaire de famille ?
Non pas seulement, c’est aussi un beau magazine soigné, manquant de délire graphique certes et ayant fait le choix éditorial d’une belle photo classieuse pour des bobos parisiens …Sans Paris point de salut semble nous crier cette 5e parution. C’est le journal des amis des amis pour les amis des amis des amis. Mais vraiment Kate en Lui pour Lui et par Lui c’est un coup de maître. J’ai adoré les trois couv c’est un délice…de la voir la brindille du haut de ses 40ans recto verso, à faire pâlir bien des minettes sur le marché…
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