En Algérie, une élection présidentielle jouée d’avance
Bouteflika fait le coup du troisième mandat face à une population qui a peu de perspectives. Ce sont des élections sans réel enjeu, une mascarade démocratique. Le Président, fort de sa réélection, aimerait en plus améliorer son score de participation de 2004. La population survit dans un tel marasme, que pour elle, ne pas participer à cette consultation, est une manière de ne pas cautionner ce régime. C’est le seul moyen qui leur reste, de signifier aussi leur désenchantement. Le bilan de Bouteflika n’est pourtant pas totalement négatif, mais sans espoir. Depuis 1999 et la loi sur la concorde civile, destinée à mettre un terme aux violences politiques qui ravageaient le pays depuis 1992, la sécurité s’est améliorée. Il a lancé une politique de grands travaux, autoroutes, métro d’Alger, mais le pays importe l’essentiel de ses besoins en produits et services. Le taux de chômage endémique a fait naître une volonté désespérée de fuite. Pour la jeunesse, Bouteflika, est le passé qui les oppresse, alors qu’ils ne rêvent que d’avenir !
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10 avril 2009 à 8:07
C’est lui tout craché…mais il a l’air presque attendrissant, non ?