En Algérie aussi, pas de retraite pour les plus de 70 ans.
C’est de la triche, tout le monde copie sur Poutine. C’est à croire que le pouvoir donne des ailes à tous les présidentiables de la terre. Sur tous les continents les sommets font rêver pas seulement les alpinistes les plus hardis, mais aussi les vieillards à la limite du “gagatisme”‘ ou de la sénilité, les assoiffés de pouvoirs absolu, qui s’accrochent bec et ongles à leurs prérogatives et pensent qu’ils y ont toujours et à jamais droits. Ils en rêvent et en redemandent de ce pouvoir à perpétuité, ce droit divin de nos anciens monarques les font baver. Alors au XXI ième siècle, on tripatouille, on bidouille, les constitutions qui sont du reste de plus en plus mal constituées. Ils en demandent ces grands fous, encore et encore, de l’apparat et de l’or. Il leur suffit de glisser en douce quand les autres ont le dos tourné ou s’ils sont partis en vacances, l’article éhonté qui les absout de se plier au sort du commun des mortels éligibles. Le président algérien lui aussi est tenté par ce démon sans religion et veut modifier la Constitution afin de pouvoir briguer un troisième mandat auquel il n’a pas droit. Né le 2 mars 1937, 7e président, il ne souhaite plus avoir une date de péremption sur la tête. La manip de Bouteflika fait bondir d’Alger à Barbès. Malgré une hospitalisation sérieuse en 2005, il veut rempiler en 2009, son rêve mourir sur le trône. A 71 ans, le gaillard s’apprête à donner un coup de lifting ni vue ni connu à la Constitution, pour qu’il épouse sa promise à la face de son peuple dont il dit avoir la confiance. Il entend donc agir,au plus vite, de façon à se faire réélire. Mais à son peuple qu’il chérit, lui a-t-il vraiment tout dit?
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10 novembre 2008 à 9:42
excellent ton Bouteflika