Dur dur d’être un suédois à Roland Garros
La reine Sophie était là, pour l’Espagne l’événement est National. Dur dur d’être un Suédois en finale à Roland Garros. Rafa se tient à un jeu implacable. Il balade Söderling d’un bout à l’autre du terrain et ne lâche rien. Pour arranger le tout, il réussit des coups impressionnants. Très vite Nadal tient le match en main et flaire bon dès la fin du premier set, son retour à la place de N° 1 mondial perdue depuis le 7 juin 2009 toujours face à Robin Söderling qui fut pour lui une véritable malédiction. Voilà que Raphael Nadal brise le cercle infernal des défaites face à ce trublion de Roland Garros , qui s’est permis de sortir cette année encore, Roger Federer, le métronome suisse. Rafa est incontestablement l’homme le plus fort sur terre et assène un 6–4,6-2,6-4 sans appel à l’homme venu du froid, montrant de quel bois se chauffe un ibérique en transe. Robin chancelle victime du mauvais sort qui s’acharne sur lui dès qu’il arrive en finale de ce tournoi qui lui échappe une nouvelle fois. Il perd tour à tour contre les deux têtes séries qu’il a par ailleurs défaits. Mais il peut être fier d’avoir fait battre le cœur d’un public ingrat qui acclame sa nouvelle idole retrouvée, sur les traces d’un Borg impérial, qui s’ébroue sur le dos du central hurlant de plaisir et de joie. Pour changer un peu on entend l’hymne national espagnol, il embrasse la coupe …the End.
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