Dupontel a encore frappé, bilan, 9 mois ferme
Pour son cinquième long métrage, Albert Dupontel fait un duo de choc avec Sandrine kiberlain dans 9 mois ferme. Ariane une jeune juge de la cour d’Appel de Paris aux moeurs strictes, une célibataire endurcie se retrouve enceinte, mais ne se souvient plus de rien.
Après une recherche de paternité il s’avère que le père n’est autre que Bob, un dangereux psychopathe, une criminel poursuivi pour une terrible agression. Que lui est-il arrivée ? Elle cherche à comprendre, nous aussi. Voilà c’est du Dupontel tout craché, qui sous-tend derrière un humour trash ses véritables obsessions comme : ” l’origine, l’hérédité, la paternité”.
Quand on sait qu’il fait jouer son mentor, le Monty Pytbon Terry Gilliam on peut déjà mesurer comment le réalisateur a choisi de croquer un monde souvent injuste, dont il vaut mieux rire que pleurer.
C’est un festival au niveau du casting. Albert Dupontel s’entoure pour cette création, courte et efficace comme un éclat de rire, d’une équipe d’habitués comme Yolande Moreau qui joue sa mère dans le film. Voilà un film qui est fait par un esprit indépendant et vif plein d’inventivité qui tisse là comédie et tragédie comme il l’a fait de son rôle clownesque face à celui d’une juge incarnant la rigueur. En fait tout est dit dans le titre du film, 9 mois ferme. L’absurde ici est à son comble aussi faut-il consommer sans modération quand s’est fait avec autant de talent.
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