Dieuvolé mais l’espoir subsiste
Arrivant de Bali où toutes les tribunes du monde ne cessait de pleurer la disparition de celui qui incarnait au mieux la tolérance à notre époque, Mandella venait de nous abandonner…Mauvais présage, qu’un prix Nobel de la Paix disparaisse fin 2013 alors que l’on s’apprête à commémorer la première guerre mondiale qui mit à feu et à sang la terre entière et particulièrement la France, creuset de cette abomination.
. Devra-t-on en 2014 un siècle après la plus grosse boucherie occidentale, créer le prix Nobel de la Haine et nominer Dieudonné ce Français descendant d’immigrés accueillis par le pays de la révolution. Ce monsieur censé nous faire rire aux larmes en se moquant des travers trop commun des hommes du pouvoir et de leurs excès. Mais voilà le bouffon de service a troqué son nez rouge d’amuseur public contre des cornes lucifériennes antisémites. Vendôme pour moi en ce début janvier a des relents de souffre, et l’exposition que je montre à voir dans une chapelle du XIIe dédiée par le passer à être un havre de paix pour les pèlerins se rendant à St Jacques de Compostel.
Invité à exposer au sein de la chapelle St Jacques, haut lieu de la culture vendômois, je viens à m’interroger au regard de l’actualité, à la place que tiennent début 2014, dans le quotidien d’un français lambda, les rapports entre culture et sacré. Désacraliser un lieu pour l’offrir à une culture laïque est un choix politique, économique et social qui se veut progressiste, parce que la culture doit rester sacrée et l’humour à priori peut se targuer d’en faire partie. Alors merci, cessons de mélanger les genres en tournant trop de projecteurs médiatiques sur un faussaire patenté qui ne mérite même pas le bâton pour le battre
Il semble que l’humour soit trop important pour le confier à des humoristes comme Dieudonné que l’on aurait mieux fait de baptiser Dieuvolé. Fort de ses vociférations nauséabondes, il ne nous fait pas franchement rire, tout cela pour alimenter son fond de commerce qui est de voler la vedette à des politiques avides de nous souhaiter le meilleur pour sauver leur peau, au moment où la majorité craint le pire. Certes je vais enfoncer une porte ouverte en déclarant que l’on peut rire de tout mais pas avec n’importe qui, et surtout pas avec Dieudonné que je prends, peut être à tord, comme un regrettable furoncle sur notre actualité. Ne nous laissons pas miner par le pire et pensons au meilleur, en particulier à ce français remarquable lui, qui a un cœur gros comme ça et qui l’a offert à un homme âgé, voué à la mort à court terme. Voilà que ce sacrifié résiste, et la Camarde se dit fort courroucée de voir que un chirurgien français et tout son staff lui a offert une instant de survie de bon aloi et riche en espoirs.
11 janvier 2014 à 10:36
à 100% avec toi pour cet article.