C’est la guerre pour Bouton
Inimaginable il y a cela quelques mois, un grand patron saute sans indemnités. Historique, ce calamiteux départ de Bernard Bouton, qui devra se satisfaire : d’une voiture avec chauffeur, d’un malheureux bureau avec une toute petite secrétaire, sans oublier une minable retraire de 730 000 euros par an. Que le monde des affaires est cruel en temps de crise. La Société Générale même ruinée reste fidèle à son code d’honneur : ne pas faire de jaloux ! En effet son prédécesseur, Marc Viénot, PDG de 1986 à 1997, l’âge d’or, avait eu les mêmes prérogatives, des indemnités en plus, alors ? Petite parenthèse, ce dernier est également président d’honneur de la banque et à ce titre, dispose toujours d’un bureau. C’est un scandale que l’on traite les patrons comme de vulgaires employés, enfin presque. Comment peut-on être aussi ingrat ? Certes après 11 ans de présidence, Bernard Bouton laisse une banque à la rue, qui annonce, pour faire un compte rond, cinq milliards d’euros de pertes nouvelles. Passons sur son ancien passif, inutile de remuer le couteau dans la plaie. Frédéric Oudéa, actuel directeur général, deviendra PDG de l’établissement bancaire. Souhaitons lui bon courage! Il en a bien besoin, vu comment on traite les loosers de la société en général.
Tags: Bernard Bouton, Frédéric Oudéa, La Société Générale, Marc Viénot
9 mai 2009 à 18:07
y’a des boutons que l’on a envie d’éclater ! bien vu