BP s’englue, plus que jamais, dans le golfe du Mexique
Une catastrophe écologique, c’est un vain mot au moment où tout est bien au delà de ça. Jusqu’à 40 000 barils de pétrole, soit quelques 5 260 tonnes, se déversent chaque jour dans le golf du Mexique. James Watson, l’amiral des garde-côte écrit : “Je m’inquiète du fait que vos plans actuels ne permettent pas une mobilisation maximal des ressources afin de parvenir à la capacité de récupération (de brut) correspondant aux nouvelles estimations sur la fuite”. Il en appelle à BP pour que le groupe pétrolier réagisse vite et prenne vraiment la mesure du désastre. Dans sa lettre adressée à la direction, il stipule encore : “BP doit identifier dans les prochaines 48 heures de nouveau moyens de contenir la fuite qui pourraient être utilisés”. Si l’on voulait faire un méchant jeu de mots qui tache aux pieds et à la tête , nous dirions, que pendant que certains ontde la galette à revendre , les autres ont vraiment les boulettes. L’humour noir est de rigueur quand on voit que BP continue, plus que jamais, à s’engluer dans le golf du Mexique.
Tags: BP, James Watson, l'amiral des garde-côte, le golf du Mexique.
14 juin 2010 à 10:09
un autre style de dessins, bien vu !
15 juin 2010 à 17:54
Navrant, avec le début de la coupe du monde, cette catastrophe ne fait plus la une de l’actualité.