Au Yémen la crise s’intensifie
Suite au bombardement de la mosquée de son palais le président du Yémen Ali Abdallah Saled, 69 ans, aurait été blessé et se serait rendu à bord d’un avion médicalisé saoudien à Rijaf en Arabie Saoudite pour se faire soigner. Les rènes du pouvoir ont été confiées au vice président Abd-Rabbu Mansour Hadi, qui assume aussi le contrôle de l’armée. Mercredi de violents affrontements ont eu lieu à Sanaa entre partisans et opposants du président qui refuse toujours d’abdiquer malgré les pressions internationales. Ali Abdallah Saled gouverne depuis 33 ans et s’accroche au pouvoir. Un communiqué a précisé qu’il allait bien et qu’il était près à reprender sa place. Pourtant le pouvoir s’affaiblit de jour en jour et soldats et policiers ont dû abandonner la ville de Taëz, un autre fief de la révolte populaire, après une semaine de durs combats. La présidence perd pied à cause de nouvelles défections au sein de l’armée. Ce fut récemment le cas du général Yahia al-Hachedi de la 33e division blindée qui a rejoint les insurgés. La communauté européenne, a décidé de rappatrier ses ressortissants. L’Allemagne vient de fermer son ambassade. Le peuple souhaiterait qu’un gouvernement de transition soit former pour mettre fin à la présidence de Saled. Mais là encore, comme en Lybie, tout reste à faire.