Il est Blanc, et alors ?
Dès l’annonce de la nomination de Laurent Blanc comme coach pour le PSG, les médias ne le ratent pas.” Le choix par défaut”, est souvent titré, mais peu importe, c’est lui qui est choisi et maintenant c’est certainement pas pour rien. Blanc c’est avant tout une image, celle d’ un ex champion du Monde qui a entrainé les bleus, mais ce qui n’est pas rien certainement pour les financiers qataris, il est français. Pour Robert Pirès : “Il n’aura pas droit à l’erreur”. C’est une lapalissade, parce qu’en fait, qu’il soit Blanc ou pas, aurait-il droit à l’erreur ? Actuellement que voit-on si ne n’est la grande valse des coachs pour satisfaire souvent la pression des supporters fanatiques, des intégristes du club. Le défi premier de Laurent Blanc sera avant tout de gérer correctement les susceptibilités et les égos surdimensionnés des stars du PSG. Par ailleurs, cette nomination a de nombreux avantages. Tout d’abord un coût plus divisé par six par rapport à Ancelotti et un contrat d’un an renouvelable ou pas en forme de siège éjectable. Pour Guy Roux qui l’a bien connu Laurent Blanc est un choix judicieux pour Paris parce qu” : “il connait très bien le foot-bal dans tous ces aspects”. Bien évidemment ce choix pour les supporters n’est certainement pas assez prestigieux, parce qui vient d’ailleurs est toujours mieux, mais ils auront tout loisir dans l’année à venir de donner de la voix.
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