Rencontrer l’univers d’Edward Hopper
Peut être n’avez-vous pas encore vu la rétrospective d’Edward Hopper au Grand Palais qui a ouvert ses portes le 10 octobre dernier, avec une affluence record de plus de 5000 visiteurs le premier jour. Rassurez-vous, il vous reste jusqu’au 28 janvier pour aller découvrir les 164 œuvres présentées dont 124 peintures, aquarelles, gravures et illustrations. Ce qui rend si exceptionnel cet événement c’est que pour la première fois à Paris une exposition regroupe l’essentiel des oeuvres d’un des peintres américains les plus connus. C’est l’occasion unique de se confronter aux originaux d’une peinture si souvent reproduite sur de multiples supports. Didier Ottinger, commissaire de l’exposition écrit : c’est “un peintre à la fois réaliste et abstrait”. C’est en effet très réaliste dans le dessin de décors souvent vide ou la lumière reste “le fil conducteur de son œuvre”. On a le sentiment que ses tableaux ont été peints un dimanche pendant la messe. Il fixe comme personne la solitude et même si un couple ou plusieurs personnes se côtoient sur une toile, chacun reste statique, figé dans sa bulle. C’est un curieux sentiment d’assister à la démonstration d’une peinture noire dans une débauche de couleurs. Pour conclure laissons la parole à Edward Hopper qui disait de sa peinture :” Je crois que l’humain m’est étranger. Ce que j’ai cherché à peindre…c’est la lumière du soleil sur la façade d’une maison”.
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