Une crise qui profite à l’UDI
Même si Jean-Louis Borloo avoue qu’il ne se réjouit pas du pataquès actuel lors des élections de l’UMP, il ne s’en étonne pas trop non plus. Il pense que c’est pour lui évident qu’il y ait scission et avec une droite toujours plus à droite décomplexée telle que la présente Jean-François Copé. Le deuxième fait qui a précipité les choses, c’est les motions de “droite forte” sont arrivés en tête. Pour l’UDI, l’union des démocrates et indépendants, c’est une véritable aubaine et les adhésions se multiplient quelques 6000 à 7000 depuis le début de la semaine. C’est en quelque sorte le parti qui représente maintenant la droite modérée. Comme quoi le malheur des uns a toujours fait le bonheur des autres. Pour tenter de régler l’affaire de la présidence de l’UMP mais aussi bloquer l’hémorragie, Alain Juppé a proposé de créer une commission de cinq membres dont lui même, un représentant de chaque parti et deux autres avec leur accord conjoint, qui sera chargée de vérifier et trouver une solution à une situation jugée dangereuse pour le parti. Nous verrons certainement un accord à terme mais en attendant le mal est fait, une scission existe même si l’unité est artificiellement conservée.
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