Archive pour la catégorie ‘Politique française’

L’exil de Depardieu libère la parole

Samedi 22 décembre 2012

Le journal Libération devient, depuis peu un lieu de joute entre poeple du Cinéma. Dans une tribune de Libération, Philippe Torreton avait violemment critiqué  Gérard Depardieu d’avoir choisi de partir en Belgique et rallumé la polémique qui se retourne maintenant contre lui. Rappelons les faits…

Dans la tribune , “Alors Gérard t’as les boules”,  publiée dans Libération du 17 décembre, Philippe Torreton fait glisser cette affaire sur le plan politique déjà dans cet extrait : “Tu en appelles à tes gentils potes de droite pour que le grand méchant de gauche arrête de t’embêter…”. Les attaques sont sans détours comme : “Tu votes pour qui tu veux, et tu fais ce que tu veux d’ailleurs, mais ferme-la, prends ton oseille et tire-toi, ne demande pas le respect, pas toi…” Souvent le trop est l’ennemi du bien.  Très vite Torreton, en s’attaquant à un monstre du cinéma tel que Gérard Depardieu, cristallise un front commun contre lui et se retrouve mis au banc de toute une profession. On sent de là le : “Qui es-tu toi, pour me juger?” Étant de la profession ce papier était bien évidemment suicidaire. Même Brigitte Bardot l’invective : “Que Philippe Torreton, inconnu au bataillon des célébrités, garde son venin, sa vulgarité, sa médiocrité et sa jalousie pour insulter ceux qui en valent la peine !” La surcharge vient d’être faite vendredi dans une nouvelle tribune de Libération par la Grande Catherine  elle même :«Ce n’est pas tant Gérard Depardieu que je viens défendre, mais plutôt vous que je voudrais interroger. Vous en prendre à son physique! A son talent! “Ce gâchis” dont vous parlez… De quel droit, de quel souci démocratique semblez-vous animer votre vindicte salissante?» et l’achève sur un théâtral : «Qu’auriez vous fait en 1789, mon corps en tremble encore!”. L’affaire va bon train, Laurence Parisot, la présidente du Medef  surenchérit à son tour et déclare à l’instar de Catherine Deneuve : “On est en train de recréer un climat de guerre civile, qui s’apparente à 1789 ». Pendant ce temps en catimini, Afflelou décide d’aller vivre à Londres, bien entendu pour des raisons professionnelles tout comme certainement Christian Clavier.  Tel que l’avait fait Bernard Arnaud, qui est parti à Bruxelles il y a peu, il vient de déclarer : “Je continuerai à payer mes impôts en France.”Mais il est fou Afflelou!

Peut-on faire confiance à Mittal ?

Mardi 4 décembre 2012

L’annonce de Jean-Marc Ayrault de faire une nouvelle fois confiance à Mittal a eu l’effet d’une douche froide, pas seulement pour les syndicats et tous les employés de Florange mais aussi certainement pour Arnaud  Montebourg. Très vite les médias parlent de désaveux du ministre du Redressement productif qui s’était très fortement impliqué auprès des salariés, annonçant même la possibilité d’une nationalisation temporaire avec un repreneur en vue.

Il n’y a pas de fumée sans feu, l’incendie a bien été allumé par Jean-Marc Ayrauld quand, sans citer l’action de son ministre, il a annoncé une toute autre stratégie dans la résolution du cas Mittal. Reçu à l’Elysée, Arnaud Montebourg menace de démissionner et c’est François Hollande qui joue alors le rôle du pompier de service. S’en suivra, un communiqué, loin d’être spontané, du chef du gouvernement, notant le rôle essentiel, pour ne pas dire déterminant, qu’à jouer le Ministre du Redressement pour trouver un accord avec l’aciériste. Il est tout de même regrettable qu’un dossier dont est loin de connaître l’épilogue exacerbe les querelles intestines au sein du gouvernement. Quant à Mittal, il garde toutes les cartes en main et n,’est certainement pas une promesse non tenue près, au regard du passé.

La haine intégriste

Lundi 19 novembre 2012

Que l’on ne soit pas d’accord et que l’on manifeste pour le dire, c’est normal, c’est même un comportement sain pour une société. Seulement il faut s’attendre aussi à une manifestation contradictoire qui est tout aussi justifiée. Pourtant si les catholiques ont défilé pacifiquement,  pour faire connaître publiquement, samedi, leur opposition au mariage pour tous,  dimanche, ce fut une tout autre ambiance. L’intégriste qu’ils soient de n’importe qu’elle religion n’a souvent qu’un recours pour imposer ses idées, la peur liée à la violence. A l’appel de l’institut Civitas, proche des intégristes, une manifestation dimanche a dégénéré  avec un lot de violence démesurée face à la provocation du groupe Femen. Les militantes féministes ont été littéralement  rouées de coup et poursuivies par de jeunes intégristes qui s’en sont pris aussi aux journalistes. Caroline Fourest travaillant pour France 2 témoigne : ” J’ai été tabassée parce que je filmais, ils m’ont mise à terre, mon bonnet est tombée, là ils m’ont reconnue et m’ont poursuivie, insultée, et retabassée” . Que l’on soit au Caire sur la place Tahrir ou à Paris, il semble que les intégristes de tous poils se ressemblent et réagissent avec le même aveuglement face aux femmes journalistes et tout ce qui est féministe.  Imaginer en plus, être gay et vouloir se marier, on frôle pour eux la bestialité, la même qu’ils emploient dans leurs comportements, où la violence prédomine.

Fronde du parti communiste au Sénat

Vendredi 9 novembre 2012

Fronde de gauche au Sénat Jean-Marc Ayrault collectionne les camouflets. Les amis d’hier sont les ennemis d’aujourd’hui, quand on voit le comportement du PCF qui s’allie à l’UMP pour bloquer l’action du gouvernement on mesure fort bien que la maxime revisitée d’Alexandre Dumas père est plus que jamais d’actualité. Bruno le Roux président du groupe parlementaire PS à l’assemblée nationale s’agace et déclare : “”On marche sur la tête quand la gauche vote avec la droite”. Le premier ministre a convoqué les deux présidents de groupe parlementaire  Elianne Assassi et  André Chassaigne qui ont déclaré qu’il continueraient à camper sur leur position, tout en démentant faire parti de l’opposition. Tout cela montre combien les relations avec le Front de Gauche, auquel le PCF appartient, deviennent précaires. Il y a de l’eau dans le gaz, puisque le texte sur l’énergie avait été rejeté au même titre que la loi de programmation budgétaire. Ce n’est certes pas une première de voir ce vieux couple d’opposants se déchirer surtout quand il passe, et ce n’est pas si souvent, dans la majorité. Vont-ils consommer le divorce ? Pour l’instant l’heure est encore à la négociation, et le passage en force, d’après un proche du président, n’est pas d’actualité.

Ayrault de tous les maux

Jeudi 1 novembre 2012

Couac, couac, couac, l’harmonie des médias est à l’unisson. Ils s’impatientent,  ils s’ennuient, une façon de dire qu’ils n’ont plus rien à nous mettre sous la dent depuis que Trierweller est entrée dans le rang. Il est vrai que si l’on fait un petit retour en arrière, 2007 nous avait livré un hyper président, qui sautait partout et chaque matin, les médias avaient leur pâtée à digérer. Un repas entre généreux donateurs au Fouquet’s, une nuit au Carlton, une croisière sur le bateau de Boloré, un divorce et dans la foulée une idylle chez Disney suivie d’un voyage en amoureux en Egypte avec un top modèle qu’il épouse et à qui il fait un enfant… ouf. Entre temps il gouvernait de façon despotique et abreuvait la presse de projets et d’effets d’annonce à en attraper le tournis. Quant à Fillon, il pouvait errer tranquillement dans son bureau, faisant de la figuration et grimpant de ce fait dans les sondages. L’hyper Sarko parlait pour lui, décidait pour lui et pour tous les ministres qui, le petit doigt sur la couture, n’avaient qu’à répéter la parole impériale.  Pour Nicolas Sarkozy, nul besoin de se justifier,  c’était une affaire d’enfant  d’accaparait  les médias détenus par ses amis. Mais voilà maintenant, le rythme change, nous sommes au pays du gros mou à lunettes et des couac à répétition de son gouvernement. Couac, couac, couac, des ministres parlent, couac, couac, couac le premier ministre ne sait toujours pas imposer la pensée unique à ses faire valoir, couac, couac, couac on s’ennuie titre la presse hystérique. Comme il faut bien que les médias s’occupent, ils auscultent au plus près chaque intervention pour titrer: ” nouveau couac, encore un couac, toujours des couacs, harcelant sans cesse le gouvernement qui passe bien trop de temps à tenter de justifier un combat perdu d’avance et qui lamine pas à pas l’opinion publique tout aussi impatiente. Ah nostalgie quand tu nous tiens !

Cadeau empoisonné de l’ère sarkozienne

Lundi 29 octobre 2012

Lors du débat pour les primaires de la présidence à l’UMP, François Fillon confirme que Nicolas Sarkozy dans l’affaire PSA avait demandé de “repousser son plan social” après les présidentielles. Bien entendu il joue sur les nuances, montrant il va de soi que c’était la meilleure façon d’agir et défendant l’inaction de son gouvernement, mais le fait est là. François Fillon parle de différence de la gestion du dossier PSA entre Nicolas Sarkozy et François Hollande, accusant ce dernier de l’avoir mis les dirigeants du groupe Peugeot au banc des accusés comme étant “une entreprise mal gérée”. Mais là encore, si l’entreprise était si bien gérée que ça pourquoi aurait-elle demandé encore une fois de l’aide de l’Etat sous couvert de plan social. Deux politiques s’affrontent c’est une évidence, celle de Nicolas Sarkozy qui  s’engage à aider Peugeot après les présidentielles en contre partie de son silence et celle du gouvernement de gauche qui hérite d’un bébé mourant et qui doit le ranimer pour ne pas décevoir ceux qui l’ont porté au pouvoir. Affaire cornélienne, mais à priori le groupe Peugeot est gagnant gagnant. Bien évidemment François Fillon a démenti avoir dit ça, quant à Xavier Bertrand alors en charge de ce dossier, il est soudain frappé d’amnésie. Y a t-il une moralité à cette affaire, en politique et en affaires tous les coups sont permis, la preuve.

Philippe Varin président directeur général de PSA

Un chouchou du gouvernement pour les médias

Jeudi 11 octobre 2012

Alors que les côtes d’amour du Président de la République et celle du premier ministre sont en chute libre, celui que l’on surnomme le petit Nicolas crève le sommet des sondages. Manuel Valls actuel ministre de l’intérieur est sur tous les fronts mais aussi sur tous les médias. A tel point que le Nouvel Observateur du 11 octobre lui consacre un véritable dossier d’une dizaine de pages. Il semble que dans la tempête François Hollande lui prêterait une oreille et il suffit de ça pour qu’il soit surnommé par quelques journalistes vice-président. Certes l’homme a une ambition hors norme, mais c’est aller bien vite en besogne. En fait il rassure autant à droite qu’à gauche et de ce fait il devient le chouchou du gouvernement pour les médias. Il est sur tout les fronts et le fait savoir,  monsieur propre de la police qui fait la chasse aux Ripoux à Lyon ou à Marseille, il remet de l’ordre dans une maison qui semble avoir été laissé à son triste sort. On l’aime le déteste, sa méthode fait en effet énormément penser à l’hyper président dont certains ont déjà une petite nostalgie…

Le PS selon son Désir

Jeudi 13 septembre 2012

Peu de surprise quant à la nomination de Harlem Désir à la tête du PS. Le chef de l’État et le gouvernement mettent un homme à eux aux commandes. Il restera maintenant aux membres du PS d’entériner en octobre ce choix ce qui ne fait aucun doute. Ce qui ne manque pas de piquant c’est les réactions de l’UMP qui soudainement devenu amnésique critique ce choix non démocratique à leur yeux, eux qui n’on jamais fait autrement si ce n’est actuellement où il singe une primaire qui montre leurs désaccords au grand jour comme le PS l’a connu à l’époque de la guerre des Roses.

C’est à croire qu’ils prennent les gens pour des idiots sans mémoire. Il est bien évident qu’en période de crise, il n’était pas de bon ton de montrer les déchirements internes auxquels nous avons assisté à l’avénement de Martine Aubry.

Il est évident que Harlem Désir n’était en rien le choix de Martine Aubry qui ne sort pas en force mais grandie par l’humour dont elle a fait preuve pour présenter ce choix qui la contrarie autant certainement que son adversaire d’hier a été contrarié à la Rochelle. La page féminine est tournée place à une équipe masculine. Harlem Désir qui obtient régulièrement de la part des médias le trophée de la langue de bois d’or et il sera secondé par Guillaume Bachelay qui passe pour un flingueur brillant et bosseur. Tout est blindé question gouvernance et le PS sera un outil de plus pour mener à bien souhaitons le un changement notable. On peut toujours rêver ce n’est pas encore taxé!

Najat Vallaud Belkacem est élue la ministre la plus sexy

Samedi 1 septembre 2012

Vous avez élu Najat Vallaud Belkacem comme la ministre la plus sexy du gouvernement Ayrault  2012. Cette jeune politique socialiste qui vient d’être nommée ministre de droits de la Femme et porte parole du gouvernement, n’est pas sans rappeler la jeune et pétulante beurette de service du gouvernement Fillon, Rachida Dati. Égalité des sexes, diversité, tout est dit pour que la Femme devienne un homme politique comme les autres.

Dès à présent vous pouvez voter pour le prochain sondage qui se situe sur la colonne de droite. Voici le choix:

Mademoiselle ou madame, quel est votre fantasme masculin pour la rentrée ?

Si je m’adresse en priorité à la gente féminine, il va de soi que tout le monde peut voter…à vos clics c’est parti…

Bachar El Assad le prétexte du retour de Sarkozy à la une

Vendredi 10 août 2012

Voilà une belle occasion pour Nicolas Sarkozy de se remettre en scène politique au moment ou Fillon chute en scooter. Remis en selle après une reprise du vélo, l’homme politique voit le moment essentiel de faire son come back. Copé,Fillon et bien d’autres se battent déjà pour la carcasse de l’UMP, mais c’était en l’enterrant, mais cet enterrement en première classe ne lui correspond pas.” Je me retire de la vie politique, vous n’entendrez plus parler de moi…” mensonge encore une fois. Il n’a fallu que quelques mois pour qu’il remonte au créneau, loin d’être un Jospin qui se bagnardise à l’île de Ré. Plus que la critique de la politique internationale sur le dossier de la Syrie, c’est sa renaissance politique qu’il organise. En attendant le dictateur Bachar el Assad oeuvre en plein jour face à la politique internationale muette. Mais beaucoup se demande si leur intervention en Syrie ne serait pas une nouvelle occasion d’ouvrir la porte à l’intégrisme musulman. Dossier épineux, mais l’intervention française en Lybie ne fut en fait qu’une occasion de faire entrer le loup dans la bergerie de la démocratie dictatoriale. Un remède pire que le mal tout reste encore à définir, mais le printemps arabe se solde par une vague des frères musulmans et l’avénement généralisé de la charria.