Alain Roche Nalair de rien

Il semble que l’investissement des quataris  commencent à porter ses fruits. Le PSG est passé de la 12e place à la première où il caracole seul sans être inquiété. Zlatan Ibrahimovic a donné très vite le meilleur de lui . Les Bastias viennent de faire les frais de ce moment de grâce en se faisant pulvériser  4 à 0. « C’est une machine, un rouleau compresseur », avouait le Bastiais Jérôme Rothen.

Montpellier et loin du compte, Loulou doit fulminer dans son coin, et René  Girard, d’ordinaire si placide, semble avoir découvert ses nerfs. Mais pas de gloriole, ce n’est qu’une impression du moment après trois matchs qu’ils ont survolés. Le championnat de Ligue 1 est long et souvent plein de revers, restons comme St Thomas, nous ne croirons que ce que nous verrons, mais pour l’instant nous voyons une machine de guerre bien huilée par de nombreux pétrodollars.

Première victoire et premier retour sur investissement pour le PSG. Zlatan Ibrahimovic prouve à Lille en inscrivant deux buts et en offrant du même coup sa première victoire au PSG, que les investisseurs  Katharis ne se sont pas offert qu’un simple loup, mais un lion dominant. Le suédois est devenu, l’espace de quelques matchs en ligue 1, le meilleur buteur. Il faut dire que les patrons du club n’hésitent pas à s’offrir ce qu’il y a de mieux sur le marché et continuent.

La dernière acquisition,  issu de l’Ajax d’Amsterdam, n’a coûté que 5 à 6 millions d’euros, une misère. Gregory Van der Wiel, défenseur hollandais, n’a pas remué les médias fixés sur l’hyper vedette déjà le chouchou de la Ligue 1, celui dont tous les faits et gestes seront passés au cribles annotés et commentés.  Celà commence pas deux coups de génie, cela peut vite tourner au vinaigre et l’Equipe titrera…  Zlatan Ibrahimovic trop payé pour ce qu’il fait…on le voit déjà de là, on le présent, on pourrait même le parier en ligne.

Revenons un instant su le geste de mauvais humour des experts sur le plateau TV du journal l’équipe. Rappelons un peu les faits, les experts médaille d’or aux JO de Londres, sont fêtés comme des dieux de l’Olympe à leur arrivée à Paris et lors de leur descente des Champs Elysées. Ils ont certainement fêté et refêté ça. Aussi quand ils arrivent sur le plateau de l’Équipe,  qui compte profiter de l’aubaine pour faire du tirage en leur passant la brosse à reluire et la main dans le dos, ce n’est pas franchement l’effet attendu. C’était sans compter ni savoir que la vengeance et quelque fois est  un plat qui se mange froid surtout si l’on a le sang chaud. L’entraîneur entraine et encourage ses joueurs à déménager autant que faire ce peu le studio prévu tout spécialement pour eux. Hooliganisme, le mot est lancé. Mais en fait, comment peut on qualifier  les propos à la limite diffamatoire et certainement très injustes des journalistes il y a encore peu. Certainement  que les coupables de médisances n’étaient pas présents au pot. Courage fuyons il n’empêche que le mal était fait et avaient achevé les Experts,les avaient trainés dans la boue médiatique, cela reste difficile à oublier. Un peu de ressentiment est compréhensif, surtout venant de celui qui a soudé cette équipe et en a fait la plus grande du monde encore récemment. C’est en fait un dernier tour de piste à sa manière pour celui qui va quitter la scène. Il n’en reste pas moins que l’on peut tiré un coup de chapeau à Claude Omesta  même s’il s’est fait un kiff à sa manière. Il a bien  entendu enété quitte pour présenter ses excuses officielles à propos de cet événement regrettable pour certains et jouissif pour d’autres . Si on ne peut pas encourager de tel geste, on peut tout du moins les comprendre quand on connait un peu la suffisance de certains journalistes parisiens qui pensent faire la pluie et le beau temps…à leur gré et son à baffer.

Avant que l’on les perde des yeux, que les médailles d’or d’argent de bronze ou de chocolat rejoignent la collection poussiéreuse sur la cheminée, tirons leur un super coup de chapeau à ces athlètes conjugué soit disant au sexe faible. Elles nous en  mis plein les yeux et nous ont enchantés au quotidien pendant une quinzaine, on les voyait partout et l’on avait fini par croire que le monde était beau. Néni la guerre et la politique reprend vite ses droits, la canicule et les anciens  qui vont mourir, la guerre en Syrie, les camps de réfugiés ou de Roms à expulser, enfin que du bonheur.  De temps en temps un tireur fou tue pour se détendre; et au Texas c’est le western à nouveau. Pétage de plombs, accidents feus ravageurs, les prix qui flambent aussi à la pompe et nous pompent au quotidien, tout cela sent la rentrée. Aussi merci à vous Mesdemoiselles et  Mesdames d’avoir égaillé notre quotidien morose de vos plastiques irréprochables de vos sourires de vos volontés et vos professionnalimes, amateur ou pas. Merci encore et vive la beauté et le sport quand il est agrémenté de sourires de larmes et de sueur…

France  Uruguay tout un programme hier au soir à la TV. Didier Deschamps joue et abat la première carte après le carton plein de Laurent Blanc. Le sélectionneur est toujours aussi efficace dans ses commentaires, les journalistes aussi du reste qui ne cesse de lui poser des questions idiotes. Nouveau style, Deschamps éructe en permanence, assis. Il n’a pas besoin, contrairement à son prédécesseur, d’une tripoté de seconds couteaux pour hurler ses pensées. C’est du direct sur TF1, le coach joue sa vie on le sent à ses yeux de chien battu. L’Uruguay il faut dire n’est pas n’importe quelle équipe, elle a tout de même battu l’Argentine en finale en 2011 sur son continent. Les Français jouent à la baballe, on a l’impression qu’ils s’échauffent durant tout le match, ce que confirment les commentateurs. De bonnes  occasions, mais rien d’abouti. Le duo d’attaquant Benzema Girould est en panne d’inspiration. Zéro zéro les jeux sont faits monsieur l’arbitre siffle nous nous soufflons. Rendez-vous pour une prochaine confrontation, mais laissons la parole au commentateur qui interroge à chaud Deschamps. « Alors que manque-t-il ce soir pour conclure ? Des buts » réplique le bout en train …coach de notre équipe tricolore.

Philippe Bulgaski victime d’un accident mortel la veille de la fin des JO de Londres 2012. Voilà une disparition accidentelle d’un ancien grand sportif qui est passée pour ainsi dire inaperçue au moment où nos olympistes médaillés font toutes les unes. Manque de chance même dans la date de sa disparition que cet ancien pilote de Citroën n’a certainement pas choisie. L’actualité est ainsi, il fait parti des oubliés, des morts anonymes ou presque,sauf des connaisseurs et de ses proches. Lui qui avait pris tous les risques durant sa carrière est mort d’un accident domestique comme l’on dit. Un accident c’est toujours bête mais celui ci parait stupide au vue de sa carrière passée.Il est tombé d’une nacelle d’une quinzaine de mètres dans sa propriété en Seine-et-Marne. Bien entendu  il était qu’un homme parmi tant d’autres dans l’écurie de Citroën en Rallye, il n’avait pas l’aura d’un Loeb. Il avait été triple champion de France et aura totalisé pas moins de 31 victoires en rallye en France, 10 européennes et fut enfin champion de France “2 litres” en 1995. Pourtant il avait toujours eu le goût du risque, mais voilà il n’était certainement  pas un pro de la conduite de nacelle. Quelle fin idiote, navrante et tragique pour un grand champion ignoré de tous ou presque, au moment où il a tiré sa révérence.

Tout est là, la qualité personnelle certes de chaque joueur mais aussi la force d’une équipe hors du commun, du grand art.

Pour conclure les JO de Londres, un match qui a tenu la France entière hors d’haleine. Quelle force, quel travail et quelle maîtrise pour mener de A à Z face à une équipe de Suède prête à en découdre. Pour cela ils n’ont pas hésiter à faire des gestes pas très sportifs, c’est le moins que l’on puisse dire,  sur les leaders des experts, pour chercher à les entraver dans leurs attaques et dévoilant par ces attitudes leur vulnérabilité. Le laxisme de arbitrage a desservis les bleus bien souvent , mais ils ont su être fairplay jusqu’à la dernière minute ne se laissant jamais aller à la violence et défendant leur cage à l’image d’un titi impérial. Ils furent les rois et se sont battus comme des lions, montrant s’il fallait encore le faire et le dire que c’est une équipe remarquable autant physiquement que mentalement.

Usain Bolt la foudre

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Renaud Lavillenie l’homme le plus haut de ces JO de Londres 2012

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Pour ses premiers JO Renaud Lavillenie signe un sans faute et devient le premier français à obtenir une médaille d’or en athlétisme depuis 1996. Pris en étau entre deux Allemands Renaud réussit à passer 5m97 à son troisième essai et c’est la médaille d’or déjà qui pend à son cou alors que la compétition n’est pas finie pour lui. Avec ses 1m77 et 69Kg c’est un petit gabarit qui au terme d’une course excessivement rapide décolle et s’envole pour atteindre des sommets. Les yeux de 80 000 spectateurs sont braqués sur lui, c’est un éclat de joie généralisé fait tonner les applaudissements dans l’arène. Ce double champion d’Europe a des nerfs d’acier et depuis quatre saisons il est incontournable et réalise ses meilleurs sauts quand tout semble perdu, quand il a une pression d’enfer. Il peut être fier de nous avoir fait vivre un moment d’une extrême intensité et nous fumes en cette  fabuleuse soirée plus que gâté et tenté de pousser un cocorico retentissant  en voyant en parallèleles experts accéder à la finale qu’ils vont disputer dimanche contre la Suède.

La foudre bien entendu c’est le surnom de Usain Bolt, qui a encore une fois frappé, devant son compatriote Blake et l’américain. Comme Phelps tout le monde le voyait fini, mais il dit au terme de sa course, “Je suis le plus fort du monde”. C’est le chouchou des enfants et des sponsors il n’en peut plus de lui, ça se sent. Il surjoue  l’aspect médiatique avec effronterie, certainement une manière de s’auto conditionner mais c’est limite dans l’esprit de JO alors qu’il est entouré des meilleurs athlètes du monde entier qui savent rester plus discrets. Ce joli poulet de 1m 96 et 95 Kg est bien évident un super athlète qui a trouvé la bonne formule entre l’intensité l, ‘amplitude , la précision dans ses équilibres, c’est avant tout ,mais pas seulement, un corps parfait. Tant que le physique est en accord avec le psychologique, ce battant, ce grand performeur et compétiteur acharné, à 25 ans a encore de beaux records à battre même si cette fois ci au 100 m il a conservé son titre , ce qui en fait l’égal de Carl Lewis, mais n’a pas amélioré sa performance. Se qualifiant sans problème pour le 200 m, fera-t-il le doublé ? Le voir courir reste du grand spectacle.