Archive pour la catégorie ‘cinéma’
Mardi 12 octobre 2010
Pina Baush s’est éteinte voilà plus d’un an, le 30 juin 2009, et elle apparait pour la dernière fois dans le film documentaire d’Anne Linsel qui lui est consacrée. La très célèbre danseuse et chorégraphe allemande ne verra jamais ce long métrage. Ce film est né lors des répétitions de la troisième version de la pièce Kontakthof, que Pina Baush voulait réaliser avec des adolescents de 14 à 17 ans. Anne Linsel avait obtenu, compte tenu de la nécessité de protéger les jeunes danseurs, l’ exclusivité de tourner pendant les répétitions. Le film, Les rêves dansants, sur les pas de Pina Baush, relate donc l’ultime travail de la chorégraphe avec 46 danseurs provenant de 12 écoles différentes. Ce tournage a duré une année et le jour de la première, Pina Baush a demandé que ce moment ne soit pas tourné, comme si elle voulait garder ces dernières minutes comme un ultime échange. Tout d’abord vexée, la réalisatrice explique qu’après elle avait compris et à postériori lui donne raison. Elle raconte : “Pina les remercia de porter sa création au travers du monde. Elle avait les larmes aux yeux. Pina Baush avait crée le spectacle Kontakthof une première fois en 1978 avec les danseurs de sa compagnie Tanztheater de Wuppertal, l’avait repris avec des amateurs en 1999. Ces derniers sont venus pour cette dernière version donner aides et conseils aux adolescents. Voilà un moment intense à ne pas rater pour tous les amoureux de danse, une merveilleuse et unique occasion de revoir cette grande chorégraphe au travail.
Tags: Anne Linsel, danse, documentaire, Kontakthof, Pina Baush
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Mercredi 6 octobre 2010

Thomas Gilou vient d’ adapter à l’écran, Victor, un roman de Michèle Fitoussi. Il a signé le scénario avec Lisa Azuelos qui, en 2009, a remporté un énorme succès public avec la comédie Lol-Laudhing Out Loud, dont elle fut à la fois, réalisatrice et scénariste. Pour Gilou, le personnage de Victor, qu’interprète Pierre Richard, “a aussi un côté un peu anar, comme Boudu, il est prêt à mettre le bordel là où il passe…” Le réalisateur aime à dire : “Il me fait penser à ces personnages à la fois insupportables et attachants, trop humains, qui nous enchantaient dans les comédies italiennes des années 70, de Vittorio Gassman à Alberto Sordi. Pierre Richard, avec Victor, n’est plus dans ses compositions habituels de personnage lunaire. Pour l’acteur, Victor “est insaisissable”. “J’aime sa complexité” confie-t-il. Ceux qui ont aimé, La Vérité si je mens 1 et2 ou encore Black mic-mac et Michou d’Auber, ne peuvent que courir voir Victor, le dernier long métrage de Thomas Gilou, passé maître es comédie à la française.
Tags: Alberto Sordi. Pierre Richard, Lisa Azuelos, Michèle Fitoussi, Thomas Gilou, Victor, Vittorio Gassman
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Vendredi 1 octobre 2010
La faucheuse a fait très fort en ce mois de septembre, le cinéma des deux côtés de l’Atlantique en a fait les frais. Avec la disparition d’Arthur Pen voila un troisième réalisateur de la même génération qui se fait la belle. Arthur est le frère cadet d’Irving Pen le célèbre photographe qui nous a quitté le 7 octobre de 2009, décidément pour la famille Pen l’automne est une véritable malédiction. Décédé mardi soir au lendemain de son 88e anniversaire, Arthur Pen avait ouvert la voie de l’âge d’or du cinéma Hollywoodien et trace la route de Coppola ou de Scorcesse. Ce Little big Man avait signé le célèbre Bonnie & Clide, film inspiré par la nouvelle vague et qui avait été proposé tout d’abord à deux de ses plus imposants représentants, François Truffaut et Jean-Luc Godard. C’est l’acteur Warren Beatty qu’il avait dirigé quelques temps avant dans Mickey One qui l’a convaincu. Warren Beatty interpréta Clyde Barrow auprès d’une jeune actrice Faye Dunaway dont le rôle va marquer à jamais sa carrière. Avec la Chase il avait réussi le tour de force de réunir à l’écran Robert Redford, Marlon Brando, Robert Duval, Jane Fonda et Angie Dickinson, excuser du peu. Le cinéma américain perd en deux jours un réalisateur et le très connu Tony Curtis acteur charismatique de la série “Amicalement vôtre”.Tout le monde a en mémoire son irrésistible interprétation dans Certains l’aime chaud de Billy Wyder. Il vient de s’éteindre à l’âge de 85 ans. La grande famille du Cinéma est actuellement durement éprouvée et la nouvelle vague mute au fil des jours et des semaines en une dernière vague qui vient mourir sur la grève automnale de part et d’autre de l’Atlantique.
Tags: Angie Dickinson, Billy Wyder, Bonnie & Clide, Coppola, Faye Dunaway, François Truffaut, Irving Pen, Jane Fonda, Jean-Luc Godard, Marlon Brando, Robert Duval, Robert Redford, Scorcesse., Warren Beatty
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Mercredi 29 septembre 2010
Il était bien tentant pour la plume acérée des critiques cinématographiques de rebondir sur le titre du dernier long métrage de Jeanne Labrune qui arrive aujourd’hui sur nos écrans. L’Express n’a pas raté l’occasion en titrant son article : “Tout est dit dans le titre du film”. Le Figaro et quelques autres magazines ou quotidiens ne sont guère plus tendre. La critique en général semble unanime pour tacler cette démonstration qui marque le retour de la réalisatrice,6 ans après une trilogie de comédies : ça ira mieux demain, c’est le bouquet ou encore Cause toujours. Jeanne Labrune ayant fait des études de littérature et philosophie, revient semble-t-il à ses premières amours, avec “Sans queue ni tête”, mêlant ici prostitution et psychanalyse. Elle n’a pas convaincu et alors ? Ce mélange détonnant reste un nouveau champ d’investigation pour l’incroyable Isabelle Huppert qui n’a jamais fini de nous étonner en passant son temps, pour notre plus grand plaisir, à briser son image. Rien que pour apprécier et assister à ce nouveau challenge de l’égérie de Chabrol, ce film vaut certainement que l’on s’y intéresse. De plus quand la critique s’acharne à ce point sur une œuvre, cela cache soit une perle soit un nanar. Donc si vous êtes joueur courrez y et faites vous une opinion personnelle, cela reste encore la meilleure.
Tags: Chabrol, Isabelle Huppert, Jeanne Labrune, l'EXpress, le Figaro
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Samedi 25 septembre 2010

Chabrol est né à Paris certes mais c’est avant tout un enfant qui fleure bon le Limousin, plus particulièrement la Creuse. Son père était pharmacien à Ahun et sa mère habitait une maison qui jouxte un bar à Sardent devenu célèbre par que c’est là qu’ il tourna de nombreux films. Ce fut le cas de son premier long métrage un film culte de la nouvelle vague, Le beau Serge qu’il tourna durant l’hiver 1957, 1958. Dans le froid et la neige, Claude Chabrol débarque avec ses potes acteurs,Jean-Claude Brialy et Gérard Blain sous les yeux ébahis de la population de Sardent. La population locale assiste et participe au tournage, comme il n’a pas de gros moyen, il paye un coup et Michel Peyrot, raconte que ces parisiens buvaient la chopine dans le bar de sa mère, chez Bichette. Tout cela s’est passé à la bonne franquette comme on dit. Certains avaient espéré qu’il repose près des siens à Sardent, mais il préféra le cimetière père Lachaise certainement plus parisien, c’est en quelque sorte la boucle bouclée.
Tags: Claude Chabrol, Gérard Blain, Jean-Claude Brialy, Sardent
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Mercredi 22 septembre 2010
Yolande Moreau est décidément une incontournable des plateaux de cinéma. L’incroyable Sérafine que l’on a pu voir il y a peu dans Mammuth auprès de Gérard Depardieu est de retour pour la première fois dans un film d’horreur. Dans ce film de Franck richard elle est auprès de Philippe Nahon un spécialiste des films d’horreur spécialiste des rôles de sadiques de meurtriers ou de psychopathes, mais cette fois ci, employé à contre emploi, il joue le rôle d’un policier à la retraite. Le réalisateur dit avoir voulu faire avec la Meute un film surréaliste et atypique. Il confie :” J’ai voulu retourner vers un cinéma fantastique atmosphérique qui s’éloigne, autant que faire se peut, de la vague de films torture qui déferle actuellement que nos écrans.” La BO a été signée par Ari Benjamin Meyers et Chris Spencer fondateur de Unsame un groupe new-yorkais, mais il y a aussi d’autres artistes issus du rock français que le réalisateur compte promouvoir ainsi.L’action du film se passe en Loraine dans un mond post-industriel minier. Certainement un film à découvrir quand on sait que les références de notre cinéaste, sont bien loin de la veine gore actuelle. Il aime Franju, Jacques Tourneur ou John Carpenter, pas mal si l’élève dépasse les maîtres il deviendra vite un incontournable du genre.
Tags: Benjamin Meyers, Chris Spencer, Franju, Jacques Tourneur, John Carpenter, Philippe Nahon, Yolande Moreau
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Lundi 13 septembre 2010
Cette année Claude Chabrol sera le grand absent du festival “De la page à image” organisé par le cinéma associatif Le Hublot du Croisic dont il était la parrain. En 2004, le cinéaste tombé amoureux de la Côte Sauvage et avait décidé de poser ses valises dans sa maison croisicaise qu’il adorait. “C’était quelqu’un de formidablement généreux et tellement drôle”, a confié à l’Associated Press Mickaël Gauthier, directeur du cinéma le Hublot. Le festival ouvrira ses portes le 12 octobre sous la présidence de Vincent Perez, et c’est avec beaucoup d’émotion qu’un hommage lui sera rendu comme il se doit. “Il venait tous les ans et aurait certainement été parmi nous cette année encore. Il était plein d’humour et d’amour pour le cinéma”. En 2011, Claude Chabrol souhaitait être présent pour les vingt ans du cinéma Le Hublot. MicKaël Gauthier rajoute : “…Il nous manque déjà énormément”. Il n’est pas le seul, à l’ heure qu’il est, à penser ça. Le cinéma français paye actuellement un lourd tribu à l’insatiable camarde. Deux semaines après la mort d’Alain Corneau, voilà un autre “monstre sacré” qui nous quitte. Cette rentrée commence à ressembler à un film de mauvais goût.
Dessin dans la série au Bar devant un petit noir…
Tags: Alain Corneau, cinéma, Claude Chabrol, De la page à image
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Jeudi 9 septembre 2010

Voilà un film qui puise son inspiration dans la réalité de huit Moines Cisterciens français de Thibhirine en Algérie. Xavier Beauvois nous relate une affaire sordide qui s’est passée entre 1993 et 1996. Ces moines ce sont retrouvés au cœur de la tourmente qui affrontait le GIA à l’armée régulière. Très intégrés dans le tissu social local et appréciés par ce dernier, ils avaient refusé de céder à la pression de ceux qui voulaient les voir quitter l’Algérie. Leur mort tragique, attribuée tout d’abord aux rebelles, s’avère être une lamentable bavure de l’armée algérienne, qui, les prenant pour des terroristes, les aurait abattus depuis un hélicoptère. Le réalisateur a planté le décor de ce drame et ses caméras au Maroc, dans la région située entre les villes de Fès, Meknès et Azrou. A cette occasion, Michael Lonsdalle, au sommet de son art, a de nouveau enfilé une robe de bure, 24 ans après avoir interprété l’abbé bénédictin du “nom de la Rose” de Jean-Jacques Annaud. Les acteurs interprétant des rôles de moines, comme Lambert Wilson, afin de mieux intégrer leur rôle et s’en imprégner, se sont rendus dans les abbayes de Tamie en Savoie et Aiguebelle dans la Drôme, dans deux communautés liées au moines de Tibhirine. Voilà un film qui a obtenu, lors du 63e festival de Cannes, le Grand Prix du Festival ce qui prouve, si besoin est, que c’est un des films de la rentrée à ne pas rater.
Tags: 63e festival de Cannes, GIA, Jean-Jacques Annaud, l'Algérie, le Grand Prix du Festival, les abbayaes de Tamie en Savoie et Aiguebelle dans la Drôme, Michael Lonsdalle, moines de Tibhirine, nom de la Rose, Xavier Beauvois
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Mercredi 4 août 2010
Avec Ao le dernier Néandertal, voilà le premier long métrage pour le cinéma de Jacques Malaterre. Ce réalisateur avignonais n’est pourtant pas à son coup d’essai. Son travail est en plus très connu du grand public, certainement plus que son nom.Pour situer le personnage, il faut savoir qu’il a réalisé déjà pour la télévision de nombreux docu fictions à succès déjà consacrées à la préhistoire et à l’évolution de l’homme. Si l’on dit l’Odyssée de l’espèce, Homo sapiens et le Sacre de l’Homme, tout le monde à vu ou a cru voir, et si l’on rajoute l’évolution de l’homme réalisés avec la caution de grands scientifiques comme Yves Coppens, là ça devient une évidence. En adaptant au grand écran le livre de Marc Klapczynski, l’homme ancien, avec l’assistance et les conseils de Marylène Patou Mathis directrice de recherches au CNRS, Jacques Malterre apporte un nouveau maillon à sa création que l’on ne peut pas qualifié de faible. Un réalisateur chevroné, uncasting international avec une histoire éminemment humaine, le tout cautionné par UGC, il bien évident que cela ne peut que faire mouche. A découvrir sans retenue!
Tags: Jacques Malterre, Marylène Patou Mathis, Néandertal, Yves Coppens
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Mercredi 7 juillet 2010
Je suis certain, que c’est sans hésitation que les inconditionnels de Pattinson vont se ruer aujourd’hui pour voir le nouvel épisode de la saga vampiresque de David Slade. Question bande son, accrochez-vous, c’est du lourd. Elle est l’œuvre d’Howard Shore, celui même qui a signé les musiques ,de la mouche, de seven ou encore du silence des agneaux, oui pas mal. Après près d’1,1 milliard de dollars engrangés pour les deux première sorties et en sachant que le Dvd du chapitre 2 : tentation s’est vendu à 4 million d’exemplaires à ce jour, il n’est pas besoin d’être devin pour présager de la fulgurance à venir pour le chapitre3: hésitation. Avec un budget de 65 millions de dollars soit 15 millions de plus que le denier épisode la production mise lourd en escomptant décrocher le jackpot. Tourné au Canada, à Vancouver et dans des forêts de Colombie-Britanique, puisque la plupart des scènes ont été tournées en extérieur, attendez-vous à en prendre plein les mirettes. Un seul exemple de cette démesure, 75000 fleurs ont été nécessaire pour créer un lieu féérique où vont se retrouver Bella et Edward. Inutile d’en rajouter la cour est pleine de fans qui trépignent en attendant la séance d’aujourd’hui. Bonne toile à tous…
Tags: Canada, David Slade, Howard Shore, Robert Pattinson, Twilight 3, Vancouver
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