Archive pour la catégorie ‘cinéma’

Nathalie Portman en cygne noir

Mercredi 9 février 2011

Vincent Cassel est bluffé par sa partenaire dans Black Swan de Darren Aronofsky. Nathalie Portman est encensée dans toutes les revues ce jour, il semble que ce soit le film de sa carrière qui lui a déjà valu un Golden Globe en tant que meilleur artiste  féminine. Elle vient d’être nominée pour les Oscars qui auront lieu le 27 février prochain. Vincent Cassel du reste déclare en parlant d’elle : “La gamine tueuse de Léon (1993) de Luc Besson est devenue une immense actrice qui mérite un Oscar et qui va l’avoir”.

Il faut dire que Nathalie Portman s’est investie à fond pour ce rôle qui marquera certainement d’une pierre blanche sa longue carrière. A 29 ans la belle à déjà plus de 20 ans de cinéma. Avec ce rôle elle est passée du stade de la post adolescence à celui d’une vraie femme. C’est  du reste ce que Aronofsky espérait capter dans son film. Nathalie Portman a travaillé la danse, 5h par jour pendant un an, et a continué tout le long du tournage pour ne pas se déchirer un ligament. Elle s’est souvent fait mal, tant elle s’est donnée physiquement pour ce rôle. C’est certainement un des grands films de l’année 2011, et de ce fait il est intéressant d’aller apprécier le jeu de cette jeune actrice aussi belle que talentueuse.

Pour Dany Boon : Rien à déclarer !

Mercredi 2 février 2011

Très grosse pression aujourd’hui pour l’acteur réalisateur Dany Boon pour la sortie de son nouveau film Rien à déclarer qui sort sur les écrans français. Pas simple de réaliser un autre film après Bienvenue chez les ch’tis, sorti en 2008, qui a crevé l’écran en faisant plus de 17 millions d’entrées.  Pourtant on peut imaginer qu’avec Rien à déclarer, il escompte avoir un nouveau succès populaire ou tout du moins un succès d’estime pour sauver l’honneur. Son joker se nomme Benoît Poelvoorve, acteur qu’il ne connaissait pas vraiment et avec qui il s’est trouvé des similitudes et des goûts communs. Il a placé la barre haut avec son histoire de douaniers franco-belge has-been. En toile de fond de ce nouveau film est abordé le thème du racisme. Ce film invite à se moquer de l’intolérance et en cela il peut être salué. Quant à Poelvoorde, il en a assez des rôles comme celui qu’il interprète dans Rien à déclarer, et annonce dés à présent que ce sera le dernier. Curiosité ou pas voilà un film à découvrir…

Pour le palmarès du pire de 7e art les gérard ont encore volé.

Mercredi 2 février 2011

Pour le palmarès des plus mauvais films de l’année, les Gérard sévissent pour la 6e fois.

Dessine toi

Mercredi 26 janvier 2011

A l’instar d’Henri-Georges Clouzot Gilles Porte filme des enfants qui comme tout langage ont le dessin. Les enfants s’appliquent à faire leur autoportrait, quelle belle démarche ! Nous revoilà avec le secret de petits Picasso en herbe. La consigne est simple, dessine toi comme tu veux en prenant ton temps, voilà un bel hymne à la création. Cela me rappelle un morceau de l’enfance d’Hugo Pratt, quand enfant il n’arrivait plus à écrire et que son institutrice, brave femme, accepté les dictées dessinées.  Des moyens extraordinaires pour près de 120 de rushes sur près de 4000 enfants des 5 continents, Gilles Porte signe avec ce deuxième long métrage un coup de maître. Conquis, que dire de plus que cautionner ce magnifique hommage à l’enfance et au dessin. Allons tous voir l’enfant créateur qui sommeille en nous.

Au-delà de Clint Eastwood

Mercredi 19 janvier 2011


Au-delà est le sixième film de Clint Eastwood, après Invictus, en 4 ans. L’infatigable acteur réalisateur de bientôt 81 ans déborde d’énergie et semble accélérer les projets. Trois personnages, trois destins trois histoires qui se déroulent côte à côte et finissent par converger. Un tronc communs nos héros sont hantés par la mort et leurs destins vont se croiser pour tenter de comprendre le mystère de l’Au-delà. Matt Damon et Cécile de France sont les acteurs vedette de ce film tourné en partie en France. Pour avoir le comédien américain Eastwood a même accepté d’interrompre son tournage tout un mois. Quant à Cécile de France, Eastwood en  dit ;” J’ai visionné d’autres candidatures, mais c’est elle qui s’imposait. Je ne la connaissais par encore, et je pense aujourd’hui que c’est une des meilleures actrice avec qui j’aie jamais travaillé”. Chapeau bas Cécile ! Si comme Eastwood vous aimez cette magnifique actrice belge, courrez voir le dernier film fantastique de Clint Eastwood ,” Au -delà”  de  son registre habituel.

Nicolas Cage dernier des templiers

Mercredi 12 janvier 2011

Voila Nicolas Cage est aux anges lui qui rêvait d’interpréter un chevalier. Le seul petit problème et pas des moindre,  c’est qu’il ne savait pas monter à cheval. Le producteur du Dernier des Templiers ne tarit pas d’éloges sur l’acteur  et déclare : “Nicolas Cage est un des meilleurs acteurs qui soient. Il se réinvente sans cesse”. Pas faux puisqu’il a appris à chevaucher pour ce tournage et dit : ” J’ai vraiment appris à aimer les chevaux , ce sont des animaux remarquables”. Les acteurs aussi semble-t-il, quand on sait ce qu’ils ont endurait durant le tournage. L’équipe a réalisé une véritable croisade pour se rendre au château de Kreuzenstein près de Vienne, en passant par l’Angleterre la Hongrie, la Croatie et l’Autriche. Dominic Sena, le metteur en scène confie : ” C’est sans aucun doute le tournage le plus éprouvant qu’il m’ait été donné de faire. Le résultat en valait la peine et malgré tout, je ne m’étais jamais senti aussi bien après avoir terminé un film”. Tout le monde comme toujours pour les besoins de la promo y va de sa petite phrase sympathique. Pourtant ce film a une sacrée référence, celle du scénariste Bragi Schut Jr, qui a remporté pour l’occasion le Nicholl Fellowship  un prestigieux concours d’écriture dans le milieu du cinéma. Voilà un film comme les américains savent en faire, un pseudo film historique à grand spectacle. Pour amateur…

Mort d’un Virtuose…

Jeudi 6 janvier 2011

Le Crabe, après avoir passé des fêtes relativement pépères, continue sa fauche inexorable avec l’un des “Virtuoses” du grand écran. Pete Posthethwaite, encore une vraie “gueule”du cinéma, pommettes saillantes et joues creuses, nous quitte à l’âge de 64 ans. Le nom de cet acteur britannique ne vous dira certainement pas grand chose, mais si vous l’avez croisé sur la toile, un tel talent ne s’oublie pas. Il fut remarquable dans le Dernier des Mohicans, Usual Suspects, Roméo + Juliette ou encore, Au nom du Père. Mais c’est son rôle dans “Les Virtuoses” où il excellait en dirigeant avec ferveur une fanfare locale, composée de mineurs désabusés, qui lui avait valu une nomination aux Oscars en 1993. Pete Posthethwaite, promu officier de l’Ordre de l’Empire britannique (OBE) en 2004, est apparu récemment dans Inception, alors que la maladie le rongeait déjà… Steven Spielberg disait de lui qu’il était “le meilleur acteur du monde”, voilà un bel hommage, par une référence tout de même.

Sexe drogue et romance …

Mercredi 29 décembre 2010

Pour finir l’année quoi de mieux qu’une petite comédie romantique comme les américains en ont le secret, en allant voir Love et autres drogues. Même si Anne Hathaway sort de ses rôles de princesses comme Mia ou Ella dans Ella Enchanted et semble un peu grandir, elle ne quitte pas pour autant les comédies romantiques. Mais cette formule est un peu plus épicée, puisque aux États-Unis, ce film a été classé “Rated R” puisqu’il contient des scènes de sexe et de drogue mais aussi un langage osé. Dans cette romance inversée, “Anne y révèle une nouvelle facette de son talent, elle prend un plus grand risque encore et repousse ses propres limites”, explique Edward Zwick, le réalisateur. La jeune héroïne qu’elle interprète dans cette romance est atteinte de la maladie de Parkinson et a donc décidé de vivre au jour le jour en brûlant par les deux bouts son reste de chandelle. Le mélange, guimauve, sucre d’orge et larmes de cette nouvelle Love Story est réservée aux afficionados du genre qui le consommeront gloutonnement en hoquetant.

Un film pour émotifs

Mercredi 22 décembre 2010

En réalisant Les Emotifs anonymes, Jean-Pierre Améris livre certainement son film le plus personnel. C’est l’occasion pour lui de mettre en scène une pléiade de maladresses habituelles liées aux inhibitions des hyperémotifs. Le tout donne bien entendu naissance à des scènes plus que cocasses qui nous sont livrées non sans une bonne dose d’humour. Pour lui les véritables héros sont ceux qui communément restent tapis dans l’ombre de peur de s’affirmer. Deux rôles sur mesure pour deux excellents acteurs, Isabelle Carré et Benoît Poelvoorde qui s’étaient déjà donné la réplique dans Entre ses mains d’Anne Fontaine. Tous les deux se rencontrent dans le cadre d’une chocolaterie, dont il est le gérant et où elle vient chercher du travail. Le cinéaste explique que ce choix coulait de source parce que c’est une gourmandise qui “aide à se sentir mieux, c’est un parfum et un goût liés à l’enfance, et les anxieux en abusent.” Voilà donc une comédie romantique qui ne manque pas de drôlerie, à consommer sans modération comme les chocolats en cette approche des fêtes.

La panthère rose en deuil

Samedi 18 décembre 2010

Blake Edwards considéré comme l’un des meilleurs réalisateur burlesques de Hollywood, s’est éteint mercredi à Santa Monica, en Californie, à l’âge de 88 ans. Après avoir fait de la radio, il décide de se consacrer au 7e art. Il fut tour à tour acteur, sans grand succès, scénariste et c’est en 1955, qu’il devient réalisateur de la comédie musicale, Bring your smile along. Rares sont les cinéastes américains à avoir, comme lui, touché à tous les genres : comédie, mélo, polar, film de guerre et même western. La carrière de Blake Edwards s’étend sur près de sept décennies, alternativement marquées par des succès critiques et publics, mais aussi de sérieux échecs. Après Breakfast at Tiffany’s, alias Diamants sur canapé (1961) avec Audrey Hepburn, il touchera à la gloire internationale avec la célèbre série des “Pink Panther” et l’inoubliable Peter Seller. Blake Edwards, avec Victor Victoria, a donné à son épouse Julie Andrews, la célèbre Marry Poppins, un de ses plus beaux rôles. Un oscar d’honneur lui fut décerné en 2004. Blake Edwards quitte la scène d’une vie qui fut pour lui bien loin d’une comédie, même s’il a toujours su transmettre son art avec beaucoup d’humour et d’émotions.