Expositions de bulles et de monstres sacrés à Paris
Robert Crumb, ça ne vous dit trop rien, et certainement encore moins son portrait aux mains torturées par l’arthrite. Pourtant ce dessinateur underground américain vient d’avoir les faveurs du musée d’art moderne de la ville de Paris dans le 16 e. Voilà pour lui la consécration.Cette exposition, “Crumb, de l’underground à la Genèse” présente pas moins de 700 pièces. Une rétrospective détonante pour celui qui fit de l’art cochon et nous fit hurler de rire avec son odieux Friz the Cat dans les années 60. “Vers 17 ans, j’ai eu une obsession , raconte-t-il. J’entrerai dans l’Histoire comme un grand artiste. Ce sera ma revanche”. Et bien à 68 ans, il est ravi, et vous pouvez sans tarder admirer ses oeuvres jusqu’au 19 août.
La BD prend ses lettres de noblesse, et Art Spiegelman et quelques 400 oeuvres sont présentes à BPI (bibliothèque publique d’information) du centre Pompidou à Paris. C’est une exposition réduite par rapport à celle qui fut présentée à Angoulême, mais reste très significative de l’art du dessinateur New yorkais. Une occasion de se plonger dans la Bd Mauss, la seule Bd a avoir obtenu le prix Pulitzer. Cette exposition peut être admiré jusqu’au 21 mai.
Enfin pour conclure cette orgie d’expositions, il est impératif de ne pas rater le monde fantastique de Tim Burton, la fabuleuse exposition du Moma que nous avons la chance d’avoir en France . Elle est visible à la Cinémathèque Française, jusqu’en août certes, mais le temps passe si vite qu’il faut dès à présent la programmer.
Décidément 2012 est une année d’expositions de contemporains américains. Il est évident que la BD et l’animation sont de plus en plus considérés comme des arts contemporains à juste titre.
Tags: Art Spiegelman, MoMa, Robert Crumb, Tim Burton
10 mars 2013 à 16:57
Crumb et Spiegelman, rien que ça! D’accord j’étais pas né, mais ça ne m’empêche pas de dévorer leur travail avec délice, surtout Crumb que j’adore par dessus tout, non seulement pour son trait, mais aussi pour sa personnalité, si simple finalement!
Merci Alain!