Dérapages à droite toutes
Le 8 février 2008, le tribunal correctionnel de Paris avait condamné Jean-Marie le Pen à trois mois de prison avec sursis et 10 000 € d’amende pour “Apologie de crimes de guerre” et “contestation de crime contre l’humanité”. La cour d’appel de Paris a confirmé cette condamnation suite aux propos publiés en 2005 dans l’hebdomadaire d’extrême droite Rivarol. Bien évidement l’avocat du fondateur du Front Nationale qualifiant ce jugement de “décision scandaleuse qui viole la liberté d’expression” et annonce que son client va se pourvoir en cassation.
Mais l’actualité a des raccourcis assez amusant. Car Marine le Pen dans un même temps boycotte les journalistes de Mediapart qui ne sont pas les bienvenus et même proscrit des conventions présidentielles du FN. On se demande là s’il n’y a pas quelque part aussi un viole de la liberté d’expression. François Bonnet écrit :” …Il n’a jamais été question pour nous de boycotter de Front National. Mais bien au contraire, de raconter son électorat, son fonctionnement, de décrypter ses stratégies, son idéologie, ses propositions. Pour mieux en cerner les menaces et les dangers.”
Nous n’avons pas besoin de beaucoup d’imagination pour savoir comment la liberté de la Presse déjà bien écornée serait totalement mis à l’index en cas d’une présidence FN. Mais le négationnisme n’est pas une exclusivité du FN, la preuve le dérapage du député UMP, Christian Vanneste. Cet habitué des dérapages en tous genres vient de jeter un nouveau pavé dans la marre. Il va jusqu’à nier la déportation des homosexuels en France. Pour lui ce n’est que légende. Les réaction ne sont pas fait attendre, Jean-François Coppé a demandé l’exclusion et des sanctions. Il faut dire que le gaffeur avait aussi qualifié la porte parole de la campagne Nathlie Kosciusko-Morizet, de “trop aristo”. Alors là c’est la gaffe de trop…
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