Bruel majeur des 5 doigts d’une main arcadienne
Avec, “Comme les 5 doigts de la main”, Alexandre Arcady nous livre un film qui est un mélange entre une autobiographie filmée et une fiction. Le réalisateur avoue : ” C’est en retrouvant une photo de mon enfance où l’on voit mes frères e moi alignés, par ordre de grandeur, que j’ai eu envie de parler de nous. Être l’ainée et issue d’une fratrie de cinq garçons laisse forcément des traces…” Pour interpréter l’aîné, c’est à dire son double, il a fait appel à son petit frère de cinéma, qu’il avait fait découvrir au grand public en 1979 dans Le coup de Sirocco. Ce dernier a dans cette histoire comme frère cadet, Vincent Elbaz, puis viennent dans l’ordre, Pascal Elbé, Éric Caravacca et un petit nouveau, Mathieu Delarive. Arcady fidèle à lui-même, nous livre là un film comme il en a le secret. Quant à la critique, en général peu enthousiaste, elle trouve la recette poussiéreuse, remise au goût du jour avec des ficelles grossières. Laissons maintenant au public la sanction finale pour cette double histoire de fratrie arcadienne.
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