Dans l’affaire “crashgate”, Piquet a-t-il tout dit ?
L’affaire qui a secoué la F1 se termine, du moins en apparence, sans trop de casse. Max Mosley, président de la FIA, a été clément avec Renault. Il reconnaît qu’il n’a pas voulu compromettre l’existence de Renault en F1. Cette écurie est présente sur tous les circuits depuis maintenant trente-deux ans. “Nous prenons cette affaire très au sérieux, mais nous ne voulions pas compromettre l’existence de toute une équipe”, a expliqué Max Mosley au quotidien Frankfurter Allegemeine Zeitung. “Je peux comprendre que les gens pensent que la sanction est trop clémente, mais nous étions confrontés à un problème. L’écurie emploie 700 personnes, dont 697 étaient innocentes.” Une situation qui aurait été vécue comme un coup dur pour la F1, après les retraits des constructeurs BMW et Honda. Clémence pour clémence, Renault retire sa plainte contre Nelson Piquet Junior. L’affaire du crashgate est en passe de se refermer un an après le Grand Prix de Singapour. Nelson Piquet Junior, viré par Renault cet été, bénéficie cependant de l’immunité en échange de son témoignage auprès de FIA. Dernier épisode en date : Pat Symonds accuse le coureur de F1, d’être le cerveau de toute l’affaire, alors que le Brésilien s’est toujours présenté comme la victime expiatoire du Britanique et de Flavio Briatore, congédiés par Renault, lui qui fut respectivement directeur technique et directeur de l’écurie lors du fameux Grand Prix de Singapour 2008. Affaire qui court et qui sera certainement menée sur les chapeaux de roues. Piquet risque cette fois-ci un crash des plus spectaculaires.
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