Jean Le Cam a eu très peur
Sauvé mardi dans le Pacifique, Jean Le Cam a raconté non sans humour mais avec beaucoup d’émotion, ses dix-huit heures dans son embarcation retournée. Loin de faire le fanfaron il explique : “Je ne savais pas combien de temps je pouvais rester à l’intérieur.” Comme la trappe d’évacuation était immergée, Le Cam, marin chevronné, savait qu’il ne pourrait pas revenir dans le bateau une fois sorti. “A un moment, j’ai entendu la voix de Vincent, le matin, je me suis demandé si c’était réel. Puis je l’ai entendu une deuxième fois. Donc j’étais sûr qu’il était là. (…) Si tu sors et qu’il n’y a personne, tu es mal !” Il n’a certainement jamais été aussi content de voir son ami Vincent Riou. Les réjouissances sont de courte durée. Juste après le passage du cap horn, Vincent Riou a démâté. Il avait abîmé son bateau en sauvant Jean Le Cam. Au lieu d’ un voilà deux abandons, mais le jeu en valait la chandelle, l’amitié restera la grande gagnante de cette péripétie.
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